Aller directement au contenu

Comment choisir son caloporteur en agro-alimentaire ? 

Que ce soit en refroidissement d’un outil ou d’un produit, en stockage de froid ou en surgélation, avec ses besoins spécifiques, l’industrie agroalimentaire doit savoir optimiser son installation de froid, un enjeu majeur afin de pérenniser l’outil de production et de minimiser l’empreinte carbone. Par son expertise en fluides frigorigènes et fluides techniques, Climalife accompagne les industriels, les installateurs …

Comment choisir son caloporteur en agro-alimentaire ? 
Climalife souhaite attirer l’attention des industriels sur le fait qu’il n’existe pas de caloporteur dit « alimentaire ».

Que ce soit en refroidissement d’un outil ou d’un produit, en stockage de froid ou en surgélation, avec ses besoins spécifiques, l’industrie agroalimentaire doit savoir optimiser son installation de froid, un enjeu majeur afin de pérenniser l’outil de production et de minimiser l’empreinte carbone. Par son expertise en fluides frigorigènes et fluides techniques, Climalife accompagne les industriels, les installateurs et l’ensemble des acteurs des applications thermiques dans la conception, la mise en œuvre et la gestion de leurs équipements et installations. La société leur propose des solutions adaptées dont les fluides caloporteurs pouvant servir au processus de fabrication ou de conservation des produits alimentaires. Climalife souhaite, sur ce sujet, attirer l’attention des industriels sur le fait qu’il n’existe pas de caloporteur dit « alimentaire ».

Des caloporteurs qui ne sont pas classés nocifs

« Il existe uniquement des caloporteurs qui ne sont pas classés nocifs et qui peuvent avoir un agrément ANSES de la Direction Générale de la Santé française pour le traitement thermique en simple échange des eaux destinées aux réseaux ECS », tient à préciser Climalife.  Ainsi, les caloporteurs Greenway Neo, à base de 1,3 propanediol bio sourcé ainsi que les caloporteurs à base de MPG de Climalife (Friogel Neo, Neutraguard Neo et Solufluid) sont autorisés par la Direction Générale de la Santé, conformément à l’avis ANSES, comme fluide caloporteur pour le traitement thermique en simple échange des systèmes de production d’eau sanitaire, jusqu’à une concentration maximale de 70% (60% pour le Friogel Neo, Neutraguard Neo) en volume.

Attention aux amalgames

Climalife rappelle que le caloporteur est sélectionné prêt à l’emploi ou est dilué selon le point de congélation souhaité. Il est formulé à base de MEG,  MPG ou 1,3 propanediol bio-sourcé auquel on ajoute des inhibiteurs de corrosion. Il transporte de l’énergie  à des températures négatives ou positives et protège aussi contre le gel et la corrosion. Il est impératif de noter que ce type de caloporteur n’est donc pas un produit alimentaire. « Désigner un fluide « caloporteur alimentaire » parait ainsi totalement impropre et induit un amalgame entre ce qui est sanitaire et ce qui est destiné à être consommé. Rappelons que les caloporteurs à base de MEG (mono éthylène glycol) sont nocifs en cas d’ingestion. Ils comportent des risques présumés d’effet graves pour les reins à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée. C’est pour cela que tous les caloporteurs à base de MEG de chez Climalife contiennent un amérisant pour empêcher leur ingestion. Il ne faut pas en respirer les vapeurs de ce type de caloporteur», précise Climalife.

Empêcher tout passage de caloporteur dans les produits alimentaires

Pour le processus de fabrication d’un produit alimentaire, Climalife préconise une installation conçue pour éviter / empêcher tout passage de caloporteur dans les produits alimentaires. L’utilisation d’un caloporteur agréé en production d’eau chaude sanitaire va ainsi limiter les risques pour le consommateur final, mais en cas de projection, contamination ou contact d’un caloporteur agréé avec un produit alimentaire, même si ce produit n’est pas classé toxique au regard de la réglementation CLP, toute contamination d’un produit alimentaire rend celui-ci impropre à la consommation. Le produit alimentaire contaminé devra donc être retiré du marché et détruit quel que soit l’agrément du caloporteur.

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse

L'actualité en video

Send this to a friend