Les allemands accusés de dumping social en plein crise du porc !
Mercredi, la France a porté plainte contre l’Allemagne pour non respect du principe communautaire de non discrimination des travailleurs selon leur nationalité. Un constat alarmant a en effet été fait : les abattoirs allemands emploient jusqu’à 90% de Polonais, Roumains, Hongrois ou Bulgares sous contrats provisoires.
Mercredi, la France a porté plainte contre l’Allemagne pour non respect du principe communautaire de non discrimination des travailleurs selon leur nationalité. Un constat alarmant a en effet été fait : les abattoirs allemands emploient jusqu’à 90% de Polonais, Roumains, Hongrois ou Bulgares sous contrats provisoires. Une main-d’œuvre à très bas coûts, entre 3 et 7 euros de l’heure contre 9 à 15 euros de l’heure pour les employés allemands. Dans une filière où la main-d’œuvre représente 80% des coûts de transformation, l’écart de compétitivité est estimé à 5 euros par porc. Les entreprises allemandes jouent la carte de la confusion entre les directives de 2008 sur les intérimaires et de 1996 concernant les travailleurs détachés, dont la rémunération n’est pas obligatoirement similaire à celle des salariés permanents. Seul bémol pour les abattoirs, les détachés sont non plus de la main-d’œuvre provisoire mais permanente, et par ailleurs ils sont également sous l’autorité de l’abattage et non d’une entreprise tierce. La filière porcine française, stable depuis plusieurs années contre une progression de 23% en 10 ans de la production allemande, s’inquiète d’autant plus que certains pays comme le Danemark et les Pays-Bas profitent de cette main-d’œuvre allemande bon marché pour faire engraisser et abattre leurs porcs en Allemagne.
Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …
Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Verrerie : O-I Glass va investir 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonisation de son usine de Veauche, en France
O-I Glass prévoit d’investir environ 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonation de son usine de Veauche, en France. En tant …
L’Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur de l’industrie 4.0 et des défis de demain
L’Auvergne-Rhône-Alpes est un véritable moteur industriel de la France. Cette région s’apprête à accueillir du 19 au 21 novembre 2024 la 6ᵉ édition …
Nestlé, Danone, Tyson Foods, Unielver, Cargill, Kelogg’s et leurs mesures d’ingénierie pour assurer la sécurité alimentaire
L’ingénierie agroalimentaire joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire en améliorant l’efficacité des processus industriels tout en réduisant les impacts environnementaux. Les …
L’exportation agricole et agroalimentaire revêt une importance majeure pour l’économie française. Si la France a été historiquement une puissance exportatrice dans ces secteurs, …
L’industrie agroalimentaire fait face à des exigences de plus en plus strictes en matière de sécurité alimentaire, en particulier dans la gestion des …
Bio : Vers une amélioration du marché français ?
Le Salon Natexpo 2024, qui s’est tenu récemment à Lyon, a marqué un tournant significatif pour le marché biologique en France. Cet événement, …
30 livres blancs incontournables pour l’industrie agroalimentaire en 2024
L’industrie agroalimentaire se trouve aujourd’hui à un carrefour crucial, où l’innovation technologique, les défis environnementaux, et les nouvelles attentes des consommateurs façonnent un …
ERP / SaaS : Quel logiciel choisir pour mon entreprise du secteur agroalimentaire ?
Lorsque vous envisagez de digitaliser votre entreprise du secteur agroalimentaire, choisir entre le Software as a Service (SaaS) et un système ERP (Enterprise …