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Les industriels de la charcuterie veulent rendre leurs emballages recyclables

Les industriels de la charcuterie se mobilisent avec la Fict et l’Ifip pour rendre leurs emballages plus recyclables annonce l’Institut du Porc. Dans le cadre d’un appel à projets de l’organisme Eco-emballages, de nouveaux films en PET ont été étudiés pour remplacer les films constituant les barquettes et les opercules et pouvoir intégrer une filière de recyclage des plastiques. …

Les industriels de la charcuterie veulent rendre leurs emballages recyclables
De nouveaux films en PET ont été étudiés pour remplacer les films constituant les barquettes et les opercules et pouvoir intégrer une filière de recyclage des plastiques.

Les industriels de la charcuterie se mobilisent avec la Fict et l’Ifip pour rendre leurs emballages plus recyclables annonce l’Institut du Porc. Dans le cadre d’un appel à projets de l’organisme Eco-emballages, de nouveaux films en PET ont été étudiés pour remplacer les films constituant les barquettes et les opercules et pouvoir intégrer une filière de recyclage des plastiques. Ces emballages de jambons ou de pâtés ont été testés, avec la collaboration de cinq fabricants de charcuteries.

Remplacer le polychlorure de vinyle

A l’heure actuelle, les emballages plastiques des produits de charcuterie ne s’intègrent dans aucune filière de recyclage existante. La société CITEO (nouveau nom d’Eco-emballages), agréée pour la valorisation des emballages ménagers, a donc co-financé le projet Picarec (Projet innovant et collaboratif d’amélioration de la recyclabilité des emballages de charcuterie) afin de remplacer le polychlorure de vinyle (PVC) dans les barquettes thermoformées de jambons ou de pâtés par du polyéthylène téréphtalate (PET), plus facile à recycler et valoriser.
Dans le projet PICAREC conduit par la Fict avec l’expertise de l’IFIP et d’Evéa (spécialiste du cycle de vie des produits), cinq industriels de la charcuterie (Cooperl Brocéliande, Herta, Fleury-Michon, Monique Ranou, Maison Prunier) ont réalisé des tests techniques sur de nouveaux emballages. L’Ifip a analysé les résultats pour valider la qualité des barquettes et opercules, des soudures, de la pelabilité, ainsi que la qualité sensorielle et microbiologique des jambons et pâtés.

Développer des opercules répondant aux contraintes techniques

Si les résultats obtenus sont encourageants, la complexité des opercules empêche encore la recyclabilité complète des barquettes. Pour aller plus loin, les industriels ont besoin du support des fabricants de films afin de trouver ou développer ensemble des opercules répondant à leurs contraintes techniques, tout en évitant d’impacter le recyclage (opercule séparable par flottaison, c’est-à-dire de densité <1 ou mono PET). Certaines études devront également être menées par le COTREP afin de confirmer ce qui peut être accepté dans la filière PET. (Source Ifip).

ParLa rédaction
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