Aller directement au contenu

Nicolas Sarkozy rencontre les éleveurs et expose ses mesures.

Hier jeudi 9 juin 2011, après avoir visité une exploitation laitière en Charente, le président de la République a exposé les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les éleveurs français qui subissent la sécheresse. Ces actions, qui se chiffrent à « près d’un milliard d’euros » selon le premier ministre François Fillon

Hier jeudi 9 juin 2011, après avoir visité une exploitation laitière en Charente, le président de la République a exposé les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les éleveurs français qui subissent la sécheresse. Ces actions, qui se chiffrent à « près d’un milliard d’euros » selon le premier ministre François Fillon, consistent à :

  • Décaler d’un an le remboursement des prêts accordés aux éleveurs dans le cadre du plan d’aide de 2009, l’Etat prenant en charge les intérêts.
  • Exonérer les éleveurs de la taxe sur le foncier non bâti, ce qui coûtera environ 300 millions d’euros à l’Etat.
  • Débloquer 200 millions d’euros pour accélérer les indemnisations par le fonds de garantie des calamités agricoles.
  • Mettre en place un plan sur cinq ans visant à créer des retenues d’eau et réduire les quantités d’eau utilisées dans l’agriculture.

Les syndicats, suite à la table ronde, ont affiché des réactions mitigées. Ainsi, alors que la FNSEA et la Confédération Paysanne reconnaissent que Nicolas Sarkozy « a pris conscience de la situation » (selon Xavier Beulin, président de la FNSEA) bien que les mesures soient « insuffisantes » (d’après la Confédération Paysanne), la Coordination Rurale réclame que « les deux millions de tonnes de céréales qui sont destinées en 2011 à fabriquer du biocarburant » soient mis à la disposition des éleveurs et le Modef déplore que « la principale disposition annoncée par le président de la République est qu’il n’y aura pas d’aide directe ». Pourtant il s’agit bien d’aides directes selon François Fillon, « mais elles passent par des procédures qui sont acceptées par l’Union européenne », pour ne pas reproduire les erreurs du passé.

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse

L'actualité en video

Send this to a friend