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Qui veut un thé radioactif ?

162 kilos de feuilles de thé vert séchées en provenance de Shizuoka, au Japon, ont été interceptés à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle dans le cadre des contrôles mis en place par la DGCCRF suite à l’accident de Fukushima. Ce lot est le premier dépassant le niveau maximal admissible européen en césium.

162 kilos de feuilles de thé vert séchées en provenance de Shizuoka, au Japon, ont été interceptés à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle dans le cadre des contrôles mis en place par la DGCCRF suite à l’accident de Fukushima. Ce lot est le premier dépassant le niveau maximal admissible européen en césium. Les analyses ont en effet révélé un taux de 1 038 Bq/kg, alors que la limite autorisée est à 500 Bq/kg. Les feuilles de thé ont immédiatement été placées en quarantaine et seront détruites par la suite par une entreprise spécialisée. Ce lot était composé d’autres produits, sur lesquels des investigations sont en cours. La DGCCRF a par conséquent mis en place « un contrôle systématique de tous les végétaux en provenance de la même préfecture japonaise », et la Commission Européenne devrait être saisie afin d’ajouter Shizuoka à la liste des préfectures dont les produits au départ devront subir des contrôles systématiques. La menace n’en reste pas moins importante. En effet, tous les aéroports ne pourront pas mettre en place de telles mesures de sécurité et si d’autres lots contaminés transitent via d’autres continents, ils ne seront pas contrôlés aussi strictement à leur arrivée sur le territoire français. De plus, Shizuoka produit 60% des thés du Japon.

ParLa rédaction
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