Trace One révolutionne ses produits en proposant des solutions sur mesure pour les utilisateurs
C’est une véritable démarche d’innovation et de modernisation de ses solutions logicielles que mène Trace One depuis plus d’un an. Pour répondre aux nouveaux besoins et exigences de l’utilisateur, Trace One ouvre le développement de ses solutions à une démarche de co-création. Pour Sébastien Corbay, responsable produit, et son équipe, cela consiste à repenser et designer les produits Trace …
C’est une véritable démarche d’innovation et de modernisation de ses solutions logicielles que mène Trace One depuis plus d’un an. Pour répondre aux nouveaux besoins et exigences de l’utilisateur, Trace One ouvre le développement de ses solutions à une démarche de co-création. Pour Sébastien Corbay, responsable produit, et son équipe, cela consiste à repenser et designer les produits Trace One, en travaillant au fil de l’eau avec le client. Gain de temps et solutions judicieuses : la démarche séduit les utilisateurs.
Propos recueillis par Nathalie Delmas
Depuis plus d’un an, Trace One modernise son portfolio de solutions logicielles dans le but de répondre au mieux aux besoins des utilisateurs. Quels sont-ils aujourd’hui ?
Sébastien Corbay : Chez Trace One, nous avons toujours travaillé à l’innovation et la modernisation de nos produits. Mais en quelques années, les besoins des utilisateurs ont rapidement évolué. Aujourd’hui, un logiciel ne doit pas seulement répondre à l’activité de l’entreprise en temps réel au quotidien. Il doit proposer des solutions qui correspondent également aux nouvelles exigences des utilisateurs qui ont très vite évolué ces dernières années, habitués aux téléphones et tablettes avec leurs interfaces intuitives, simples, claires, rapides et fluides.
La crise alimentaire que nous traversons l’a prouvé : les utilisateurs doivent rapidement trouver les informations dont ils ont besoin avec les fonctions associées. Mais l’utilisateur doit être surtout à l’aise avec la solution proposée et enthousiaste à l’utiliser, c’est notre but. Il nous a donc fallu repenser l’expérience utilisateur, la navigation tout en y apportant de nouvelles fonctionnalités. Notre objectif étant de livrer une solution aux utilisateurs qui leur va comme un gant !
A cet effet, nous avons recruté des UX (Users experience) – UI (User Interface), afin de restructurer toute notre organisation au niveau du développement produit afin de proposer des interfaces simples, intuitives et agréables à utiliser pour au final avoir des outils modernes et efficaces.
Trace One inclut le client dans sa démarche de modernisation en proposant des phases de co-création. En quoi consistent-elles ?
S.C. : Par le passé, les étapes étaient différentes. Le développement informatique nécessitait de connaître les besoins des utilisateurs puis les développeurs entraient dans des phases très longues de développement où l’utilisateur n’avait pas de visibilité. Ce n’est qu’à la livraison du produit, au bout de nombreux mois qu’il pouvait voir concrètement le résultat. Parfois, la solution convenait parfaitement, mais souvent à moitié ou pas du tout.
En mettant en place des phases de co-création avec les utilisateurs, cela nous permet de vraiment les solliciter et d’être proches de leurs besoins. Avec cette méthodologie-là, on sait par avance que la solution livrée va convenir, sera facile à utiliser et claire comme par exemple au niveau des termes utilisés.
Pour mettre en adéquation les applications avec les besoins des clients, Trace One pratique le «Design Thinking», une méthodologie américaine. Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour l’utilisateur ?
S.C. : Le « Design Thinking » met l’utilisateur au centre du travail réalisé dans l’objectif de développer un produit quel qu’il soit (tout comme une application logicielle). En incluant les utilisateurs au fil de l’eau nous pouvons ajuster la solution en fonction de leurs retours : c’est une démarche « User Centric ». Le Design Thinking se base sur la mise en place de différentes étapes qui nous permettent d’identifier les types de personnes qui vont devoir utiliser nos solutions, leurs manières de travailler, leurs problématiques et les fonctionnalités clés attendues. De là, nous pouvons proposer une solution que nous leur faisons tester avant de la développer.
Quelles sont précisément ces étapes ?
S.C. : La première étape appelée en français « empathie », permet d’échanger avec l’utilisateur sur l’activité, le métier, les besoins, les buts à atteindre, les contraintes, les problématiques. Nous interrogeons ainsi différentes personnes qui ont différents rôles pour avoir l’essence de leur activité.
La seconde étape va permettre d’identifier les différents types de personnes qui vont utiliser nos outils et identifier les points bloquants et les problématiques qu’il faut résoudre. Nous commençons alors à formaliser ce que notre application va devoir résoudre, c’est la phase de « définition ». En résulte des fiches de personnages : l’ingénieur qualité par exemple. Ces fiches sont partagées et visibles par toute l’équipe pour bien connaître chaque type d’utilisateur qu’il faut gérer. On en connait ainsi leurs parcours, c’est-à-dire les différentes étapes qu’ils doivent réaliser au travers d’actions pour arriver jusqu’à un but.
La troisième phase, la phase d’ « idéation » propose des solutions en tant qu’éditeur logiciel. Nous définissons des fonctionnalités clés, actions et fonctions que les acteurs doivent avoir dans la solution pour être à l’aise afin de réaliser leurs objectifs. Nous sollicitons également des groupes d’utilisateurs, distributeurs et industriels qui travaillent sur des fonctionnalités précises autour d’ateliers.
La quatrième phase de « prototypage » est une phase très importante. Dans cette phase, nous allons illustrer tout ce que l’on a défini auparavant, en créant des maquettes soit statiques, soit cliquables. L’utilisateur pourra alors se rendre compte de la solution mise en œuvre avant même qu’elle soit développée.
Enfin, la cinquième étape dite de « tests » consiste à faire des tests utilisateurs afin d’avoir des retours sur les prototypes : c’est la phase finale où l’on place des utilisateurs en face du prototype pour en connaître leurs réactions. On voit ainsi si les utilisateurs comprennent l’application, s’ils exécutent les tâches rapidement, s’ils trouvent les parcours fluides ou compliqués etc. Cette phase de test est essentielle puisqu’elle permet à chaque utilisateur de s’exprimer sur le produit à venir. Une fois la solution développée, nous avons ce que l’on appelle des « bacs à sable », qui permettent à nos clients d’avoir accès à l’application en avance de phase pour qu’ils puissent se rendre compte du résultat. Cela nous permet également d’avoir des retours et de travailler avec eux les phases suivantes.
Combien de temps peut-il s’écouler entre la première phase et le développement de la solution ?
S.C. : Lorsque la solution proposée a été testée et validée, nous lançons son implémentation. Cette phase de construction technique est réalisée par les ingénieurs. Pour avoir les premiers éléments qui vont permettre d’itérer et de les donner au développement, il peut s’écouler de 3 à 6 mois. Parallèlement, on continue de travailler en amont sur les prochaines fonctions à développer et ainsi de suite. Ces phases décalées sont récurrentes. On travaille sans cesse, en boucle, sur des nouvelles fonctionnalités.
D’où l’importance de la donnée chez Trace One dont le coeur consiste en une suite logicielle ?
S.C.: Trace One propose une suite logicielle c’est-à-dire que nos solutions ne sont pas des solutions séparées les unes des autres. Une fois l’information enregistrée, on ne va pas la ressaisir lors des autres étapes. La donnée doit donc être précise et complète. Trace one propose ainsi une base de données fiables, sécurisées, certifiées, standardisées et désormais prêtes à voyager.
Cette suite logicielle permet de gérer les informations centrales avec une vue 360° sur les modules liés à différentes activités par exemple, l’activité qualité (audit, analyses, panels), l’activité spécification produit (ingrédients, emballages, étiquettes), l’activité projet (tâches et avancement) ou encore la place de marché et l’appel d’offres. Toutes les solutions que nous proposons sont cependant basées sur la même démarche qui consiste à définir : quels sont les utilisateurs, leurs problématiques, les fonctions clés, les prototypes associés.
De nouvelles problématiques à résoudre ont-elles fait leur apparition avec l’actualité ?
S.C. : Oui, il y a par exemple, des problématiques de fond sur l’emballage avec la suppression du plastique, le développement de matériaux plus durables et le travail avec les filières de recyclage. Les consommateurs ont des attentes. Nos distributeurs doivent donc être déjà dans cette démarche.
Quels sont les nouveaux projets de Trace One ?
S.C. : Après avoir travaillé récemment sur le développement de la marketplace et la business intelligence, nous travaillons actuellement sur la modernisation de solutions d’appel d’offres.
Pour tout projet, nous axons notre travail, notre démarche sur le principe que plus l’expérience et le travail en amont sont riches, plus la valeur de l’outil est grande. Notre objectif reste le même : apporter des solutions judicieuses, satisfaire les utilisateurs par de nouvelles idées et poursuivre la co-création.
Plus d’information sur Trace One : ICI
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