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L’alimentation de la mère influe sur les gènes de l’enfant.

Une sous-nutrition de la mère pendant la grossesse et l’allaitement aurait de lourdes conséquences sur la santé de l’enfant et influerait sur ses gènes. C’est à cette conclusion que sont parvenus l’INSERM, l’INRA et le CNRS. Les chercheurs ont en effet mené une expérience sur des souris gestantes.

Une sous-nutrition de la mère pendant la grossesse et l’allaitement aurait de lourdes conséquences sur la santé de l’enfant et influerait sur ses gènes. C’est à cette conclusion que sont parvenus l’INSERM, l’INRA et le CNRS. Les chercheurs ont en effet mené une expérience sur des souris gestantes. Elles ont été séparées en deux groupes. Le premier, qui constitue le groupe témoin, a été nourri avec une ration contenant 22% de protéines, et ce du premier jour de la gestation jusqu’au sevrage. Le second groupe a quant à lui été alimenté avec une ration fournissant 10% de protéines sur la même période. L’impact sur les souriceaux est frappant : ceux nés de souris ayant été sous-alimentées sont plus maigres que les autres et présentent des troubles métaboliques. Le gène de la leptine, une hormone qui régule les réserves de graisses et participe à l’équilibre énergétique, a été affecté par le régime hypoprotéiné des souris. Cette découverte s’inscrira dans des campagnes de prévention mais participera également aux « conditions de culture des cellules dans les techniques de procréation médicale assistée ou en termes de nutrition des grands prématurés à l’hôpital ».

ParLa rédaction
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