Contractualisation : le porc bonnet d’âne…
Rien ne va plus entre les acteurs de la filière porcine. En effet, la Fédération Nationale Porcine (FNP) reste remontée après le refus de la Fédération des industries charcutières (FICT) de signer l’accord du 3 mai dernier sur les modalités de répercussion des coûts alimentaires dans les prix à la production.
Rien ne va plus entre les acteurs de la filière porcine. En effet, la Fédération Nationale Porcine (FNP) reste remontée après le refus de la Fédération des industries charcutières (FICT) de signer l’accord du 3 mai dernier sur les modalités de répercussion des coûts alimentaires dans les prix à la production. Conséquence directe de ce « non accord », la grande distribution précise qu’elle refuse toute négociation avec une organisation que ne s’est pas engagée. Quand on sait que 70 à 75% d’un porc sorti de l’élevage part dans la filière charcuterie / salaison, contre seulement 25 à 30% dans le frais, on comprend l’importance de cet accord et l’agacement des éleveurs face au refus de la FICT. D’autant plus que la volaille et le bœuf, eux, ouvrent leurs négociations avec la grande distribution.
Autre sujet sensible à la FNP, le retard pris dans l’accord de filière du 15 juin dernier entre céréaliers, industriels de l’alimentation animale et éleveurs sur le lissage du prix des aliments du bétail. Paul Auffray, secrétaire général de la FNP déplore que « les arbitrages se [soient] fait dans les coopératives en faveur du monde végétal et non de la nutrition animale ». Pour un prix actuel de 270 €/tonne, l’aliment du bétail est pointé du doigt par la FNP qui estime que, comparé à un prix de la céréale payé 165/170 €/tonne à l’agriculteur, ce tarif de l’aliment est survalorisé. La FNP attend des fabricants et des éleveurs un accord pour lisser les prix durablement, sur une campagne de 12 mois par exemple, afin de permettre aux éleveurs de se couvrir sur 20 à 30% de leurs besoins.
Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …
Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Verrerie : O-I Glass va investir 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonisation de son usine de Veauche, en France
O-I Glass prévoit d’investir environ 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonation de son usine de Veauche, en France. En tant …
L’Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur de l’industrie 4.0 et des défis de demain
L’Auvergne-Rhône-Alpes est un véritable moteur industriel de la France. Cette région s’apprête à accueillir du 19 au 21 novembre 2024 la 6ᵉ édition …
Nestlé, Danone, Tyson Foods, Unielver, Cargill, Kelogg’s et leurs mesures d’ingénierie pour assurer la sécurité alimentaire
L’ingénierie agroalimentaire joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire en améliorant l’efficacité des processus industriels tout en réduisant les impacts environnementaux. Les …
L’exportation agricole et agroalimentaire revêt une importance majeure pour l’économie française. Si la France a été historiquement une puissance exportatrice dans ces secteurs, …
L’industrie agroalimentaire fait face à des exigences de plus en plus strictes en matière de sécurité alimentaire, en particulier dans la gestion des …
Bio : Vers une amélioration du marché français ?
Le Salon Natexpo 2024, qui s’est tenu récemment à Lyon, a marqué un tournant significatif pour le marché biologique en France. Cet événement, …
30 livres blancs incontournables pour l’industrie agroalimentaire en 2024
L’industrie agroalimentaire se trouve aujourd’hui à un carrefour crucial, où l’innovation technologique, les défis environnementaux, et les nouvelles attentes des consommateurs façonnent un …
ERP / SaaS : Quel logiciel choisir pour mon entreprise du secteur agroalimentaire ?
Lorsque vous envisagez de digitaliser votre entreprise du secteur agroalimentaire, choisir entre le Software as a Service (SaaS) et un système ERP (Enterprise …