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Incroyable : elle trouve dans son steak haché… une dent sur pivot !

L’affaire aurait de quoi faire sourire si elle n’était pas si inquiétante : dimanche 7 août 2011, Nathalie Dayiot est invitée à manger chez des amis à Angers, dans le Maine-et-Loire (49). Alors qu’elle est en train de déguster un steak haché, elle sent quelque chose d’inhabituel, de dur, et le recrache. Elle tombe alors sur… une dent sur …

L’affaire aurait de quoi faire sourire si elle n’était pas si inquiétante : dimanche 7 août 2011, Nathalie Dayiot est invitée à manger chez des amis à Angers, dans le Maine-et-Loire (49). Alors qu’elle est en train de déguster un steak haché, elle sent quelque chose d’inhabituel, de dur, et le recrache. Elle tombe alors sur… une dent sur pivot ! Elle explique comment cela s’est passé : « J’ai senti quelque chose de dur. Je l’ai recraché. C’était une dent sur pivot, avec la racine ». Incroyable ! Le steak haché, qui était conditionné dans une barquette où était apposée la mention « 100% muscle », avait été acheté le jour-même par Romuald Brut, l’ami de Nathalie, au Carrefour Grand Maine d’Angers. Celui-ci est choqué par la présence d’un tel élément dans un steak haché et s’inquiète des risques que ses enfants ont encourus car ils auraient pu consommer le steak incriminé. Il a ainsi annoncé avoir prévu de faire dresser un constat d’huissier et songe à porter plainte auprès de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Il a même expliqué être prêt à « faire passer des tests ADN à toute la famille » pour prouver que la dent ne leur appartient pas. En effet, les soupçons se tournent vers eux étant donné que les contrôles qualités sont censés empêcher tout incident de ce type. La direction de Carrefour a décidé de ne pas retirer les lots concernés et mène une enquête en interne. Elle a indiqué à l’AFP que « la traçabilité du produit a permis de remonter jusqu’au fournisseur concerné et au site de fabrication ». Il s’agit de l’enseigne Bigard, qui se défend en expliquant qu’ « il apparaît impossible de retrouver un corps étranger de ce type au regard des procédures de contrôle qualité très strictes et des processus de fabrication d’un steak haché. La viande est hachée, conditionnée, passée au détecteur de métaux ». Carrefour a annoncé qu’il allait contacter « dès aujourd’hui le client » pour s’excuser sur cette « situation exceptionnelle et lui proposer une rencontre avec le service consommateur ».

Reste que le mystère concernant la provenance de cette dent est entier…

ParLa rédaction
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