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Tetra Pak, record de vitesse en injection.

Pour répondre à la demande croissante de ses clients de réduire le Total Cost of Ownership (TCO, Coût total de possession) de l’équipement, Tetra Pak a fait des hautes cadences de production sa règle d’or. Ainsi, dans le cadre du lancement de Tetra Evero Aseptic (TEA) en mai dernier, bouteille pour le conditionnement du lait UHT, Tetra Pak a …

Pour répondre à la demande croissante de ses clients de réduire le Total Cost of Ownership (TCO, Coût total de possession) de l’équipement, Tetra Pak a fait des hautes cadences de production sa règle d’or. Ainsi, dans le cadre du lancement de Tetra Evero Aseptic (TEA) en mai dernier, bouteille pour le conditionnement du lait UHT, Tetra Pak a sorti une solution à la fois industriellement performante et innovante. Ainsi, la vitesse de la ligne A6 iLine, ligne sur laquelle TEA est réalisé, est de 10 000 bouteilles par heure, format 1 litre, soit moins de 1,5 secondes pour réaliser les épaules en plastique de la bouteille. Car en effet, contrairement aux autres emballages de la marque, TEA n’est pas composé de complexe en carton à 100%, mais résulte de l’assemblage d’un corps en carton et d’une épaule en polyéthylène.

Et c’est un bouchon, également en plastique, qui surmonte le tout. Riche de l’expérience qu’elle avait acquise avec la sortie d’un produit similaire il y a quelques années, Tetra Top, l’entreprise de conditionnement agroalimentaire Tetra Pak, a pu peaufiner sa technique. C’est l’étape d’injection de l’épaule plastique combinée au façonnage du carton qui représente le point le plus complexe du process. En effet, pour ne pas brider la cadence de la machine, l’opération doit être accomplie en un minimum de temps. Et c’est là qu’intervient tout le savoir-faire de Tetra Pak qui réussit à réaliser celle-ci en moins de 1,5 secondes !

Le fonctionnement de la machine est le suivant : l’épaule est créée par injection de plastique entre le corps en carton de la bouteille, placé autour d’un mandrin, et le bouchon, situé à son extrémité. Cette véritable prouesse technique a donc été rendue possible par un gros travail sur la cinématique de ce mandrin, qui, lorsque le moule vient se plaquer contre sa tête, fait office de noyau et lui permet ainsi de terminer son mouvement par une accélération. Dernière astuce pour maîtriser un tel process, la vitesse de refroidissement du polyéthylène, quasi instantanée, grâce au choix d’un matériau très conducteur comme l’aluminium pour l’outillage. Hekan Moller, In-Line Plastic Moulding Manager chez Tetra Pak, précise que la « prochaine étape consistera à rendre le plastique barrière à l’oxygène pour élargir les applications du TEA ».

ParLa rédaction
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