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La Maison du Jambon : à peine rachetée, aussitôt fermée.

Depuis que la Société Financière Turenne-Lafayette a racheté l’entreprise tarnaise La Maison du Jambon, les salariés voient rouge. En effet, « à peine achetée, aussitôt fermée », pourrait-être la devise de cette entreprise dont la nouvelle acquéreuse, Monique Piffaut, a décidé la quasi fermeture.

Depuis que la Société Financière Turenne-Lafayette a racheté l’entreprise tarnaise La Maison du Jambon, les salariés voient rouge. En effet, « à peine achetée, aussitôt fermée », pourrait-être la devise de cette entreprise dont la nouvelle acquéreuse, Monique Piffaut, a décidé la quasi fermeture.

Nous vous en parlions début décembre : 70 des 74 emplois des sites d’Albi et de la Trivale sont menacés. Selon La Dépêche, les lettres de licenciement pourraient arriver le 31 janvier si aucune autre solution n’a été trouvée. Un comité central d’entreprise a eu lieu hier matin. Il a planché sur le volet économique de l’entreprise, préalable aux questions sociales et de reclassement.

Ce que les syndicats espèrent, c’est de pouvoir repousser l’échéance. En effet, Isabelle Cheynier, déléguée CFDT, explique : « Nous avons nous aussi, via le cabinet Syndex, demandé une expertise comptable, mais la direction a souvent traîné pour nous délivrer certains documents. On pourra peut-être bénéficier d’un délai supplémentaire de 15 jours trois semaines ».

Des reclassements dans d’autres usines du groupe sont envisageables, mais seulement 10 postes seraient proposés sur le site de Jarlard, aux salaisons de la Montagne noire. Les autres seraient à Narbonne ou encore Limoges, pour des salaires au SMIC. De fait, les salariés ont dressé un piquet de grève et sont prêts à tenir, longtemps s’il le faut.

ParLa rédaction
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