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Doux : panique dans les poulaillers !

Comme nous vous le disions dans notre article du 29 mai, le volailler Doux est sous la menace d’un redressement judiciaire. Le verdict devrait être annoncé aujourd’hui.

Comme nous vous le disions dans notre article du 29 mai, le volailler Doux est sous la menace d’un redressement judiciaire. Le verdict devrait être annoncé aujourd’hui.

En attendant, les créanciers du groupe, qu’ils soient éleveurs, accouveurs, fabricants d’aliments, marchands de gaz, de médicaments vétérinaire ou transporteurs, se demandent s’ils pourront un jour récupérer leur argent.

 

Pour la section avicole de la FRSEA des Pays de la Loire, cette situation est « intolérable ». De plus, les informations relayées dans les médias « ne font que conforter le profond malaise ressenti depuis quelques mois par les éleveurs de volailles de ce groupe », peut-on lire dans un communiqué commun de la FRSEA et des JA des Pays de la Loire. Ils ont ajouté : « Les éleveurs sont actuellement payés par le groupe Doux avec un retard allant de 60 à 150 jours. Cette situation est intolérable ».

 

De plus, le président du groupe, Charles Doux, « a systématiquement refusé toute rencontre » selon les deux syndicats agricoles. Ils s’insurgent et estiment que « cette situation d’incertitude ne peut plus durer : les éleveurs doivent savoir ce qu’il en est de la situation actuelle du groupe et de son avenir ».

Ils réclament donc « une table ronde », « en convoquant Charles Doux et en l’obligeant à s’exprimer sur sa stratégie d’entreprise ».

300 éleveurs travailleraient pour le groupe Doux en Bretagne.

 

Un porte-parole du volailler a tenté de rassurer les syndicats en annonçant que « le groupe continuera d’exister et d’acheter des poulets », même en cas de redressement judiciaire. « Il n’y aura aucun arrêt dans l’exploitation donc pas de perte de production ni de parts de marché ». Doux étudierait « un plan spécial » pour protéger les éleveurs et a promis que « leurs créances seront honorées ».

Ils restent néanmoins pour le moment en pleine incertitude.

 

Poulet

 

Source : agro-media.fr avec AFP et Le Télégramme (Frédérique Le Gall).

ParLa rédaction
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