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Les producteurs laitiers face à la “décollecte”.

« Les exemples d’entreprises qui ont décidé de stopper la collecte de manière brutale pour des raisons économiques sont trop nombreux. Ces ruptures de collecte sont même, parfois, la conséquence de dépôt de bilan des entreprises. La situation est grave ».

« Les exemples d’entreprises qui ont décidé de stopper la collecte de manière brutale pour des raisons économiques sont trop nombreux. Ces ruptures de collecte sont même, parfois, la conséquence de dépôt de bilan des entreprises. La situation est grave ».

fnpl

C’est en ces termes que la FNPL s’inquiète des arrêts de collecte de certaines entreprises, parlant même de « décollecte ». A l’origine de ce phénomène, des difficultés financières, des ruptures de contrat, comme l’exemple de la société Forez Fourme, dans le Sud-Est, qui exportait du lait vers l’Italie et qui a perdu son contrat de collecte.

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Thierry Roquefeuil, le président de la Fédération nationale des producteurs laitiers, a donc écrit à Olivier Picot, président de la Fédération des industries laitières, et à Dominique Chargé, président de la Fédération des coopératives laitières, pour proposer une réflexion globale sur le secteur : « une bonne gestion est le préalable à toute stratégie, aussi pertinente soit-elle. Une attitude responsable aussi ».

Selon la FNPL, ce phénomène de « décollecte » touche divers régions françaises, l’Est de la France, le Sud-Est, la Normandie, l’Auvergne ou le Sud-Ouest.

Le syndicat agricole estime également qu’en acceptant « un tunnel de prix » avec l’Allemagne pour la détermination des tendances des marchés, « les éleveurs ont fait leur part du chemin. Aux entreprises de faire le leur, notamment sur leurs coûts de production, loin de l’optimum que l’on exige pour les producteur laitiers ».

 

Source : agro-media.fr avec la FNPL

ParLa rédaction
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