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Chocolat : pourquoi les fabricants doivent miser sur le haut-de-gamme

Les fabricants de chocolats devraient positionner leurs produits sur le segment premium ou les premiers prix et réduire leur portefeuille sur la gamme moyenne.

Les fabricants de chocolats devraient positionner leurs produits sur le segment premium ou les premiers prix et réduire leur portefeuille sur la gamme moyenne. C’est ce qu’il ressort de l’étude « Finding the Sweet Spots » de Rabobank. 
 
Les consommateur veulent dépenser moins pour les produits de consommation courante et dans le même temps, acheter occasionnellement des produits haut-de-gamme, ce qu’ils ne faisaient pas nécessairement auparavant, estime Marc Kennis, analyste à Rabobank dans Confectionnery News. Cette tendance est surtout tirée par les femmes  et les moins de trente ans. 
 

Chocolat « premium » : une tendance marquée en Allemagne et en Turquie

En Europe, le marché des confiseries pèse 29 milliards d’euros et a connu une croissance moyenne de 2,3 % entre 2008 et 2013. Le segment des chocolats d’entrée de gamme est pour le moment plus important mais les produits premium devraient croître plus rapidement dans les années à venir. 
 
Si cette tendance est particulièrement marquée en Allemagne, ou en Turquie, en France, les chocolat de milieu de gamme sont quasi inexistants. Au Royaume-Uni, la dualisation du marché est quant à elle est moins prononcée. La stratégie à adopter dépend donc en grande partie du lieu de distribution.
 

Miser sur le packaging du chocolat et les réseaux sociaux  

Le segment premium sera dominé par les grandes marques alors que les premiers prix seront davantage réservés aux marques de distributeurs, souligne Marc Kennis. Le marché premium n’est pas encore consolidé, ce qui offre l’opportunité aux acteurs du milieu de gamme de migrer vers le haut-de-gamme, déclare-t-il. Pour s’affirmer sur ce marché, il faut miser sur les réseaux sociaux, pour toucher les moins de trente ans. Ou encore sur un packaging innovant.
 
A l’inverse, pour les premier prix, l’étude suggère d’adapter le packaging et la taille des portions pour répondre aux attentes des consommateurs au budget restreint. 
ParLa rédaction
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