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10 000 écoliers intoxiqués par des fraises surgelées chinoises.

Des fraises chinoises surgelées importées de Chine sont soupçonnées d’être responsables d’une épidémie de gastro-entérite géante qui a touché plus de 10 000 écoliers allemands. C’est la Commission européenne qui tire la sonnette d’alarme à ce sujet, bien que le problème reste à l’heure actuelle cantonné à l’Allemagne.

Des fraises chinoises surgelées importées de Chine sont soupçonnées d’être responsables d’une épidémie de gastro-entérite géante qui a touché plus de 10 000 écoliers allemands. C’est la Commission européenne qui tire la sonnette d’alarme à ce sujet, bien que le problème reste à l’heure actuelle cantonné à l’Allemagne.

“La Commission a été informée vendredi soir des soupçons (des autorités allemandes) et une information a été transmise aux autres États de l’UE, mais sans alerte, car aucun autre État ne semble à ce stade concerné”, a expliqué à l’AFP Frédéric Vincent, porte-parole chargé de la santé et des consommateurs. Les autorités chinoises ont été invitées à procéder à des contrôles dans les exploitations et les firmes commercialisant ces fruits. Les autorités de santé allemandes ont fait rappeler les marchandises incriminées et poursuivent les analyses afin d’avoir “une preuve indiscutable” que ces fraises surgelées importées de Chine ont été le déclencheur de l’épidémie de gastro-entérite.

intoxication_fraises_chinoises

Les fraises mises en cause auraient intoxiqué plus de 10 000 enfants, à travers des repas livrés à des cantines scolaires et des crèches par un fournisseur commun, la filiale allemande du groupe de restauration et de services français Sodexo.

En 2011, une épidémie alimentaire causée par des graines végétales contaminées par une souche mortelle de la bactérie E. coli avait tué 48 personnes en Allemagne et une en Suède. Elle avait surtout provoqué une crise dans l’UE, qui avait causé l’effondrement du secteur des fruits et légumes dans plusieurs pays européens après la mise en cause à tort de concombres produits dans deux exploitations biologiques en Espagne. La Commission a assuré avoir tiré les leçons de cette crise. L’UE a renforcé les contrôles sur les aliments d’origine non animale, modernisé les moyens pour assurer la traçabilité des aliments et amélioré la communication en cas de problème.

 

Source : agro-media.fr avec l’AFP

ParLa rédaction
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