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Agroalimentaire : Flambée historique du prix des pâtes

Après un été difficile pour les professionnels des céréales et de mauvaises récoltes de blé dur : le prix des pâtes pourrait flamber comme jamais.

Agroalimentaire : Flambée historique du prix des pâtes
Les prix du blé dur ont grimpé après des récoltes beaucoup moins bonnes que prévues. Des répercussions directes sur le prix des pâtes, qui pourrait flamber.

Dans une interview accordée au magazine LSA, Xavier Riescher, directeur général France de Panzani, annonce une « crise des pâtes » à venir. Plat de base pour les millions de Français, jusqu’alors peu cher et nutritionnel, apprécié pour cela, il pourrait devenir un plat de « luxe ».

« Il va manquer 3 millions de tonnes de blé dur par rapport aux besoins mondiaux de la consommation (…) Cette crise rappelle celle de 2007 qui avait touché toutes les céréales. La grande distribution n’avait pas été livrée, ou à des prix inaccessibles.», explique le patron de Panzani France, Xavier Riescher.

Une crise d’une ampleur inédite

Une crise sans précédent. Les industriels de l’agroalimentaire l’expliquent par les mauvaises récoltes de blé dur cet été en France, en Italie, en Grèce, en Espagne et au Canada, où les deux tiers du commerce mondial s’approvisionnent en blé dur.

Avec 30% de la production de blé dur récolté cet été, devenu impropre à la production de pâtes, la production mondiale de blé dur chute de 3 millions de tonnes et le volume de blé utilisable pour l’industrie des pâtes est inférieur de 20% aux besoins. Une situation rarissime qui joue directement sur les prix du blé dur.

Des industriels peu inquiets finalement

En effet, la flambée est monumentale : le prix du blé dur est passé de 250 euros par tonne avant la moisson à 385 euros par tonne, soit une hausse de 54%, selon Agritel. Des hausses de prix qui vont se répercuter sur le prix des pâtes.

Le PDG de Panzani, Xavier Riescher, affirme à nos confrères de LSA que certains distributeurs « en subissent déjà les conséquences ». Les industriels de l’agroalimentaire n’y croient pas du tout et le promettent : des hausses de 10 à 15% sont à envisager, pas au-delà.

ParLa rédaction
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