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Botulisme : et une marque de plus concernée, et une !

L’affaire est grave : huit personnes en France ont été victimes d’une neuro-intoxication alimentaire au botulisme après avoir consommé des conserves mal stérilisées produites par l’entreprise La Ruche. Cette dernière, tenue par un couple de sexagénaires n’avait pas été déclarée aux services vétérinaires depuis sa création en 2000

L’affaire est grave : huit personnes en France ont été victimes d’une neuro-intoxication alimentaire au botulisme après avoir consommé des conserves mal stérilisées produites par l’entreprise La Ruche. Cette dernière, tenue par un couple de sexagénaires n’avait pas été déclarée aux services vétérinaires depuis sa création en 2000 et utilisait du matériel inadapté, comme une machine de type lessive pour stériliser ses produits. La DGCCRF a immédiatement appelé les consommateurs à ne pas consommer les produits commercialisés sous les marques « Les Délices de Marie Claire » et « Terre de Mistral », et étant donné que « les lieux d’achat étant réputés très touristiques, ils ont pu être achetés par des consommateurs de toutes régions de France ou d’autres pays », une alerte européenne a été levée.

Une nouvelle marque a aujourd’hui été découverte par les enquêteurs et est également concernée : il s’agit de la marque « Les Secrets d’Anaïs », sous laquelle d’autres conserves ont été commercialisées. Les produits étaient écoulés par le biais d’épiceries, sur les marchés de la région PACA, mais également sur internet, selon le communiqué de la DGCCRF.

Le risque toujours présent actuellement est le non rapatriement de l’ensemble des produits. Ainsi, la DGCCRF a mis en garde : « de nombreux bocaux sont toutefois encore en circulation, faisant courir un risque sévère aux personnes qui en consommeraient ». Finalement, l’ensemble des produits concernés est :

  • des tapenades, des anchoïades, des thoïonades,
  • des tomates séchées,  des tartinades, des caviars d’aubergines,
  • des sauces au pesto ou au pistou,
  • des poivronnades, des poichichades et des artichonades.

Le risque est réel étant donné que « les analyses ont montré que la toxine était aussi présente sur la tomate dans les marchandises achetées par les malades de la Somme. On élargit donc le rappel des produits à risque à tous ceux que produisait La Ruche », a expliqué Marie Taillard, la porte-parole de la DGCCRF.

Toute personne susceptible de présenter des signes de botulisme doit se signaler sans délai et faire une déclaration aux Agences Régionales de Santé (ARS). Rappelons que le botulisme est une affection neurologique grave, due à une toxine produite par la bactérie Clostridium botulinum.

  • Après une première phase d’incubation pouvant durer de 12 à 36 heures après l’ingestion, les premiers signes cliniques sont une sensation de faiblesse, des troubles visuels (défaut d’accommodation, vision floue, dédoublement), puis une sécheresse de la bouche accompagnée par une difficulté à déglutir, voire à parler, et enfin une paralysie atteignant progressivement tous les muscles.
  • La paralysie peut enfin atteindre les muscles respiratoires et causer la mort par asphyxie.
ParLa rédaction
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