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Botulisme : les gérants de « La Ruche » assignés en justice.

Pour rappel, huit personnes du Vaucluse et de la Somme ont été victimes d’une neuro-intoxication au botulisme après avoir consommé de la tapenade d’olives vertes aux amandes artisanale produite par l’entreprise « La Ruche ». Cette dernière n’était pas déclarée aux services vétérinaires et aucun contrôle n’avait été effectué depuis sa création en 2000.

Pour rappel, huit personnes du Vaucluse et de la Somme ont été victimes d’une neuro-intoxication au botulisme après avoir consommé de la tapenade d’olives vertes aux amandes artisanale produite par l’entreprise « La Ruche ». Cette dernière n’était pas déclarée aux services vétérinaires et aucun contrôle n’avait été effectué depuis sa création en 2000. De plus, l’enquête avait révélé que toutes les conserves produites par l’établissement n’étaient pas correctement stérilisées en raison du matériel utilisé, qui était inadapté. Aussitôt, un retrait « par précaution de toutes les conserves fabriquées » a été ordonné conjointement par la DGCCRF et par la Direction Générale de la Santé.

Nouveau rebondissement : afin d’aller encore plus loin dans la démarche, l’avocat des familles des trois jeunes femmes intoxiquées dans la Somme a à la fois porté plainte lundi dernier contre les gérants de la société mais a également engagé une procédure contre X, auprès du parquet d’Amiens.

  • Me Cyrille Bouchaillou a ainsi porté plainte contre les sexagénaires qui tenaient « La Ruche » pour « mise en danger de la vie d’autrui et tentative d’empoisonnement ». Des accusations lourdes, mais motivées par un véritable drame sanitaire.
  • L’avocat a ainsi rappelé que les trois jeunes femmes âgées de 23 à 29 ans étaient plongées depuis le début du mois dans un coma artificiel, qui durera trois semaines. Bien que leur jeune âge facilitera leur rétablissement, Me Cyrille Bouchaillou a tenu à préciser qu’ « on ne connaît pas les séquelles à venir ».
  • De plus, l’avocat a souligné que « les familles sont plongées dans l’inquiétude et ont tenu à réagir vivement ».
  • Ainsi, outre la plainte contre les gérants, une procédure contre X a été engagée afin de rechercher d’éventuelles responsabilités au niveau des pouvoirs publics. « On se demande comment un établissement qui avait pignon sur rue depuis des années pouvait ne pas avoir fait l’objet de contrôles sanitaires ». Une inquiétude légitime, qui vient renforcer le climat tendu dans lequel sont plongés les consommateurs.
ParLa rédaction
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