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Cecab en recherche de solutions pérennes.

Alain Morice, président de la Cecab l’annonce, 2011 sera une année difficile, à l’instar de 2010. En effet, le groupe agroalimentaire morbihannais, malgré un chiffre d’affaire en hausse de 12% à 1,3 milliards d’euros, voit son résultat net s’effriter de 10% à 19,1 millions d’euros.

Alain Morice, président de la Cecab l’annonce, 2011 sera une année difficile, à l’instar de 2010. En effet, le groupe agroalimentaire morbihannais, malgré un chiffre d’affaire en hausse de 12% à 1,3 milliards d’euros, voit son résultat net s’effriter de 10% à 19,1 millions d’euros.

Et le contexte actuel difficile, tension sur les marchés des légumes industriels et de l’œuf, difficultés de la filière porcine, baisse de la consommation, met Cecab dans l’obligation de chercher d’autres solutions économiques pérennes. Ainsi, la Cecab investira cette année dans les activités agricoles (collecte de céréales et rénovation de sites), dans les légumes surgelés et appertisés, ainsi que dans l’industrie porcine et les œufs coquilles à hauteur de 40 millions d’euros.

Dans ce contexte, la rumeur veut que Gad, la filiale d’abattage-découpe de porcs de Cecab, soit en passe d’être vendue à Bigard. Alain Morice la juge « saugrenue », et Cecab entend même y investir 2,6 millions d’euros.

Enfin, l’usine de légumes appertisés ouverte par le groupe en 2007 en Russie pour y vendre les marques D’Aucy et Globus n’a réalisé que 70% des prévisions de Cecab. En effet, les consommateurs russes semblent se tourner vers les marques de distributeur et les premiers prix… Le même constat est fait par le directeur général de la Cecab Jean-Michel Jannez pour l’usine hongroise ouverte en 2006.

ParLa rédaction
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