Aller directement au contenu

Dans le lait, ça tourne au vinaigre.

Le 24 janvier dernier, la branche laitière de la Coordination rurale, l’OPL, s’en prenait directement au Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL) et à la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL).

Le 24 janvier dernier, la branche laitière de la Coordination rurale, l’OPL, s’en prenait directement au Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL) et à la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL).

En effet, après annulation du précédent accord interprofessionnel sur la qualité du lait par le Conseil d’Etat, les trois familles composant le CNIEL, à savoir la FNPL, la FNIL (Fédération Nationale des Industries Laitières) et la FNCL (Fédération Nationale des Coopératives Laitières) se sont entendues sur un nouveau projet d’accord, en attente de validation par le ministère de l’Agriculture début février 2012.

Or, l’OPL reproche à ses confrères de « durcir les obligations et les normes pour la qualité du lait (teneur en germes et taux de cellules) et par conséquent, les sanctions envers les producteurs de lait ».

L’OPL met ainsi en cause directement le CNIEL et la FNPL, en les accusant notamment de chercher à imposer « aux éleveurs des sanctions plus importantes et plus rapides en cas de dépassement des normes en matière de cellules et germes ».

Loin de vouloir en rester là, la FNPL a riposté par communiqué le 27 janvier dernier, dénonçant les « contre-vérités de l’OPL ». En outre, alors que l’OPL affirmait que « le bon sens » voudrait que l’accord tende vers une « harmonisation européenne », la FNPL déclare qu’au contraire « il est aberrant de demander […] l’application de la réglementation européenne. Les conséquences seraient désastreuses pour les éleveurs soumis à des normes si contraignantes que ce serait l’arrêt de collecte pur et simple pour certains d’entre eux ».

Rappelons que l’ancien accord avait été cassé par le Conseil d’Etat, après homologation par le ministère de l’Agriculture, car jugé « trop laxiste » comparativement à la réglementation européenne.

 

Source : agro-media.fr avec le communiqué du FNPL et le communiqué de l’OPL.

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse

L'actualité en video

Send this to a friend