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Dix changements de notre alimentation dus aux nouvelles technologies

La revue TechRepublic a recensé dix changements dans notre alimentation dus aux nouvelles technologies. Parmi elles : l'impression 3D, l'agriculture de précision ou les drones.

Dix changements de notre alimentation dus aux nouvelles technologies
L’une des plus grosses coopératives agricoles françaises dresse le bilan, après plus d’un an d’utilisation des conseils agronomiques par drone AirInov.

Avec le développement des nouvelles technologies, le rapport des consommateurs à l’alimentation est en train d’évoluer. La revue TechRepublic présentait récemment un tour d’horizon des changements induits par ces évolutions numériques :

L’agriculture de précision

C’est un principe de gestion des parcelles agricoles qui vise l’optimisation des rendements et des investissements en prenant en compte les différents milieux grâce aux nouvelles technologies. Il existe par exemple des logiciels permettant d’analyser les conditions météorologiques ou de surveiller les niveaux de nitrates et de phosphates dans les sols. Ces outils aident à la mise en place d’une agriculture raisonnée.

Les drones

L’utilisation des drones dans l’agriculture se développe progressivement. Ils permettent aux agriculteurs de localiser avec précision une culture endommagée et/ou de les surveiller à distance. La démocratisation des drones pourrait cependant entraîner plus de suppressions que de créations d’emplois redoute TechRepublic.

L’Internet des objets

Technologies d’irrigation et outils de gestion des rendements font partie de l’Internet des objets appliqué à l’agroalimentaire. WaterBee collecte par exemple des informations sur la qualité des sols et aide à réduire le gaspillage d’eau grâce à des capteurs sans fils. Des capteurs en forme de grain peuvent également permettre de calculer la température et/ou l’humidité des sols et aider les agriculteurs à adapter leur utilisation d’engrais, à distance.

La gestion des déchets

Les réseaux sociaux et les nouvelles technologies peuvent aider à la réduction du gaspillage alimentaire. L’application Leloca permet par exemple aux clients d’avoir des offres de réductions géo-localisées dans des restaurants- une table libre dans un restaurant peut en effet entraîner un gâchis de nourriture. L’application 222 Millions Tons permet quant à elle de planifier ses menus pour la semaine ainsi que sa liste de course en fonction de la taille du foyer et des préférences alimentaires. La plateforme LeftoverSwap met en relation des consommateurs souhaitant vendre ou acheter des restes à petits prix.

Les hackathons

Le hackathon- mot-valise formé à partir de hack et marathon-est un événement rassemblant des développeurs informatiques. Il existe désormais des hackathons spécialisés dans l’alimentation : Food+Tech Connect a tenu le premier d’entre eux en 2010 et le mouvement a depuis pris de l’ampleur. Une campagne sur Kickstarter a récemment été lancé pour Growing Innovation, une communauté virtuelle permettant de partager des innovations agricoles et une carte recensant les fermes durables.

L’impression 3D

L’impression 3D est encore marginale dans l’agroalimentaire mais les projets se multiplient. Il est déjà possible d’imprimer des bonbons de sucre, du chocolat, et même des pâtes. La NASA s’intéresse également à cette technologie pour nourrir les astronautes dans l’espace et travaille notamment à l’impression de pizzas.

L’implantation des fermes

La réduction des terres arables disponibles et la volonté d’innover en matière d’agriculture poussent à trouver de nouvelles implantations pour les fermes. L’agriculture urbaine se développe notamment à grands pas, mais aussi, et c’est plus récent, l’agriculture souterraine. A Londres, une ferme hydroponique a été bâtie dans des tunnels abandonnés du métro, pour approvisionner les restaurants et les magasins en fruits et légumes frais.

L’accès aux recettes

Les sites comme Marmiton sont désormais tout autant utilisés que les traditionnels livres de cuisine. D’après une étude de AllRecipes, aux États-Unis, un tiers des personnes interrogées utilisent leur smartphone pour trouver des recettes. De plus, Internet permet de concevoir des recettes prenant en compte les différents régimes alimentaires, sans gluten ou végétariens par exemple. Et c’est sans parler des cours des cuisine via Youtube ou des échanges de recettes grâce aux réseaux sociaux.

La promotion des produits locaux

Les locavores sont de plus en plus nombreux. Les consommateurs veulent savoir ce qu’ils mangent et d’où viennent les produits. De plus en plus de sites se développent pour mettre en relation consommateurs et producteurs locaux. Bienvenue à la ferme a par exemple lancé son application sur Facebook pour localiser les producteurs et marchés de producteurs.

Les OGM

En France, où l’opposition aux OGM est farouche, ils n’ont pas bouleversé les habitudes alimentaires. Mais aux États-Unis, comme le rappelle TechRepublic, la première tomate génétiquement modifiée a été mise sur le marché dès 1994, et des millions d’hectares sont consacrés à la culture d’OGM. Les OGM sont en tous les cas un important sujet de débat et un enjeu majeur de l’avenir de l’agroalimentaire.

ParLa rédaction
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