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Doux : l’audience au tribunal de commerce de Quimper s’ouvre aujourd’hui.

Ce matin, le tribunal de commerce de Quimper a ouvert l’audience au cours de laquelle il examinera les projets de reprise ou de continuation du groupe Doux. La situation économique des 24 entreprises du groupe sera examinée. Les audiences se dérouleront à huis-clos.Pendant ce temps, une manifestation a lieu à l’extérieur du tribunal.

Ce matin, le tribunal de commerce de Quimper a ouvert l’audience au cours de laquelle il examinera les projets de reprise ou de continuation du groupe Doux. La situation économique des 24 entreprises du groupe sera examinée. Les audiences se dérouleront à huis-clos.

Pendant ce temps, une manifestation a lieu à l’extérieur du tribunal.

A l’issue de l’audience, le tribunal mettra probablement sa décision en délibéré. Il devra alors choisir entre le plan de continuation de Charles Doux, qui consiste en une prise de contrôle du groupe par la banque Barclays, l’offre de reprise du consortium mené par Sofiprotéol et une vente à la découpe, usine par usine.

 

Si les syndicats plaident en faveur de l’offre de Sofiprotéol, le directeur général de Doux, Michel Léonard, qui a rejoint l’équipe de Charles Doux il y a un mois, défend fermement le plan de continuation du président.

Les éleveurs sont du même avis, dans la mesure où ils estiment qu’il s’agit probablement du moyen le plus sûr pour nombre d’entre eux de récupérer leurs créances.

 

Le maire de Châteaulin, Gaëlle Nicolas, a également dénoncé l’offre « coordonnée » de Sofiprotéol. Elle estime que « ce n’est qu’un démantèlement, un partage de territoires et d’activités ». Elle dénonce : « contrairement à ce qu’il veut bien laisser croire, la proposition de Sofiprotéol est celle d’un démantèlement ».

Elle plaide en faveur du plan de continuation de Charles Doux, estimant : « Il faut l’examiner, examiner offre par offre. Car, depuis quand examine-t-on un plan de reprise avant d’avoir envisagé un plan de redressement ? »

 

Gaëlle Nicolas

Gaëlle Nicolas

 

Enfin, la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR) a regretté dans un communiqué que : « Alors que 14 offres de reprises pour le Groupe Doux ont été déposées lundi à Quimper, les sociétés de transport spécialisées dans le transport de vifs, d’aliments pour la nutrition animale, intersites, et approvisionnements des matières premières semblent avoir été les grandes oubliées. Face à la gravité de la situation et notamment à tout espoir de sortie de crise par le haut, les transporteurs intervenant sur la filière cesseront leurs activités pour le Groupe Doux dès ce soir ».

Une véritable menace pèse également sur les transporteurs, qui, « si ces propositions se confirmaient, […] se retrouveraient à leur tour, en situation de cessation de paiement, dès le rétablissement des délais de paiements contractuels au moment de la reprise ».

 

Source : agro-media.fr avec LSA (Guillaume Bregeras), La Tribune (Juliette Garnier), La Croix, Ouest France et AFP.
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ParLa rédaction
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