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Doux passe de nouveau à la caisse…

Selon une dépêche de l’AFP, le volailler Doux a été condamné en appel par la cour de Bourges à dédommager 56 de ses anciens salariés. Ces derniers travaillaient au sein de l’ancien abattoir du Chatelet (18). La cour d’appel a néanmoins baissé le montant des indemnisations allouées.

Selon une dépêche de l’AFP, le volailler Doux a été condamné en appel par la cour de Bourges à dédommager 56 de ses anciens salariés. Ces derniers travaillaient au sein de l’ancien abattoir du Chatelet (18). La cour d’appel a néanmoins baissé le montant des indemnisations allouées.

Cette affaire ne date pas d’aujourd’hui : en octobre 2008, l’abattoir du Chatelet avait été fermé et 133 postes supprimés. Dès lors, certains anciens salariés contestent les conditions dans lesquelles se déroule leur licenciement économique. En décembre 2010, le conseil des prud’hommes de Bourges leur donne raison et condamne Doux à payer près de deux millions d’euros. Vendredi dernier, la cour d’appel a finalement ramené cette somme à 1 137 500€, soit entre 6 000 et 58 000€ par salarié, en fonction de leur ancienneté.

Il est reproché au volailler de ne pas avoir respecté ses obligations en matière de reclassement des salariés. L’avocat de ces derniers, Yann Galut, a expliqué : « les offres étaient trop peu précises et ne permettaient pas aux salariés de savoir s’ils pouvaient candidater. Cela montre le mépris de Doux à l’égard de ses salariés, ils ont fait ça à la va-vite ». Il s’est bien entendu félicité de la décision de la cour d’appel de Bourges, la considérant comme une « très belle victoire ».

Mais l’affaire n’est pas finie : Doux a annoncé souhaiter se pourvoir en cassation. Le groupe a en effet assuré qu’en décembre 2009 « 90% des salariés avaient trouvé une solution d’emploi aboutie grâce aux dispositifs d’accompagnement mis en place par le groupe ». Il mise également sur le fait que les indemnités de départ étaient supérieures aux minima légaux.

Ce n’est pourtant pas la première fois que le volailler est condamné à indemniser ses salariés : en juin et en août 2011, il avait déjà été condamné pour d’autres motifs.

ParLa rédaction
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