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Aliments gras et sucrés : un rapport propose de taxer les produits et interdire les pubs

C'est un rapport qui devrait faire parler de lui.

C’est un rapport qui devrait faire parler de lui. Intitulé « Propositions pour un nouvel élan de la politique nutritionnelle française de santé publique dans le cadre de la stratégie nationale de santé », et remis à Marisol Touraine il y a peu, il vise à lutter contre la malbouffe en France, révèle Europe 1 ce matin. 
 

20 % de taxes supplémentaires sur les produits gras et sucrés

Parmi les mesures phares de ce rapport : un nouvel étiquetage pour les produits gras et sucrés, plus visible et plus clair. Un logo de couleur serait apposé sur le devant des emballages. Un logo de couleur rouge assorti de la lettre E signifierait que le produit est trop gras ou trop sucré. A l’inverse, les aliments au « score nutritionnel » plus faible porteraient un logo vert avec la lettre A. 
 
Ce n’est pas tout. Le rapport préconise également un système de bonus-malus pour les marques. La taxation des produits gras et sucrés pourrait augmenter de 20 % selon Europe 1, tandis que les produits bons pour la santé bénéficieraient d’un allègement de taxes.
 

Aliments gras et sucrés : fini la pub pour la malbouffe

Autre proposition marquante : le rapport recommande une suppression de la publicité pour les produits au logo rouge entre 7h et 22h. « Aujourd’hui, ces publicités représentent 87 % de ce qui est diffusé sur les chaînes pour enfants », souligne Isabelle Saporta, journaliste à Europe 1. Cela représenterait une perte 1,6 milliards d’euros chaque année pour les chaînes de télévision. Sans surprise, la proposition inquiète donc déjà industriels de l’agroalimentaire et professionnels du petit écran. A noter tout de même que le Royaume-Uni a supprimé les publicités pour les aliments gras et sucrés, et ce, dès 2007.
ParLa rédaction
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