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Fralib, le plan alternatif a du plomb dans l’aile.

Le 3 octobre dernier s’est tenu, en Préfecture de Marseille, une table ronde qui réunissait les différents acteurs du dossier Fralib, l’entreprise agroalimentaire de fabrication de thés et infusions Lipton, basée à Gémenos (13).

Le 3 octobre dernier s’est tenu, en Préfecture de Marseille, une table ronde qui réunissait les différents acteurs du dossier Fralib, l’entreprise agroalimentaire de fabrication de thés et infusions Lipton, basée à Gémenos (13). Unilever, ex-propriétaire de Fralib, a été le premier a livré son bilan à l’issu de cette table ronde, comme le rapporte Usine Nouvelle : « La question d’une cession de la marque Eléphant et de la mise en place d’une sous-traitance avec une entité [est] définitivement close… ». Ces affirmations mettent donc à priori fin aux principales revendications du projet alternatif de l’intersyndicale de Fralib.

De leur côté, la Préfecture de Région et la Communauté urbaine de Marseille Provence Métropole ont passé cette information sous silence. Le préfet de Région s’est contenté de déclarer que le comité d’engagement, qui réunit l’Etat, les syndicats, Unilever, la communauté urbaine et le conseil régional, sélectionnerait « les projets de revitalisation en veillant à leur qualité et à leur durabilité ». Le préfet a également ajouté qu’une priorité serait donnée à « l’analyse de tout projet porté par les salariés ».

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L’intersyndicale, paradoxalement, s’estime satisfaite, et parle d’une « nouvelle phase ». Gérard Cazorla (CGT), précise ainsi que le comité d’engagement examinera ce dossier alternatif. Cependant, après qu’Arnaud Montebourg est assuré lui-même qu’aucune « réquisition » de la marque soit possible, ni qu’Unilever ne puisse être forcé à sous-traiter des volumes à une unité dont il ne veut absolument plus, les repreneurs potentiels qui s’étaient manifestés jusque-là devront donc aborder le “projet alternatif” sur de nouvelles hypothèses.

On comprend alors que la priorité de l’Etat reste le reclassement des salariés de Fralib. Dans ces conditions, rien ne dit qu’il reste à terme suffisamment d’employés potentiels qualifiés et expérimentés pour redémarrer une usine de thé et infusions. Le site de Gémenos produira-t-il encore des thés ? L’avenir le dira. Mais il semble peu vraisemblable qu’il le fasse avec l’ampleur connue sous Fralib, ni dans les conditions souhaitées depuis des mois par les occupants du site.

 

Source : agro-media.fr avec Usine Nouvelle

ParLa rédaction
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