La FICT se demande si la nécessité de moderniser la filière est du lard ou du cochon !
La Fédération française des Industriels Charcutiers, Traiteurs et transformateurs de viande (FICT) a tenu hier mardi 19 juin ses Assises. Cette rencontre a été l’occasion pour les professionnels du secteur de faire le point sur l’exercice 2011 mais aussi de réfléchir à des pistes de modernisation de la filière.
La Fédération française des Industriels Charcutiers, Traiteurs et transformateurs de viande (FICT) a tenu hier mardi 19 juin ses Assises. Cette rencontre a été l’occasion pour les professionnels du secteur de faire le point sur l’exercice 2011 mais aussi de réfléchir à des pistes de modernisation de la filière.
Premier constat : les français aiment toujours la charcuterie, ils l’aiment même de plus en plus ! En effet, la consommation a légèrement progressé l’année dernière (+0,9% en volume et +2,9% en valeur).
Plus de 70% des ventes ont été réalisées en grandes surfaces, et le jambon cuit reste le produit charcutier préféré des français, avec plus de 21% des parts de marché.
Second constat, plus préoccupant cette fois : la marge nette des professionnels du secteur ne cesse de rétrécir ! Elle n’était que de l’ordre de 1% en 2011, en raison de la hausse constante des prix des matières premières (jusqu’à 70% de hausse sur certaines pièces de découpe).
La FICT a de fait qualifié 2011 comme étant une « année extrêmement difficile » à cause de la « double pression des cours du porc et de celle des enseignes de la grande distribution ». Le secteur s’est encore concentré, ne comptant plus désormais que 309 entreprises dont 1/5 réalise 80% de la production totale.
Pour s’en sortir, plusieurs hypothèses ont été envisagées par les professionnels.
- Ainsi, Daniel Bonnabeau, expert de l’agroalimentaire chez Ernst & Young, estime que la taille critique des entreprises est très importante, mais aussi que « la valeur ajoutée au rayon libre-service doit passer par des produits élaborés qui incorporent davantage de technologies. Le service va devenir quelque chose d’importance pour le consommateur ».
- Pour Bertille Vivien, de Kantar Worldpanel, c’est la praticité qui prime : « Les industriels doivent prendre conscience de la praticité du produit. C’est important, surtout à l’heure du drive ».
- Loïc Hénaff, de la marque éponyme, croit en la mutualisation : « Nous mutualisons nos achats pour les locations de voitures, de téléphones portables et de plastiques, et nous débutons la mutualisation logistique, c’était nécessaire, mais c’est aussi très compliqué ».
- Enfin, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FDC) a déchargé les enseignes, estimant « qu’il ne fallait pas nous focaliser sur la distribution. La faible part des produits exportés, le marque de contractualisation entre les filières végétales et animales, et la restructuration à opérer dans les abattages sont des problèmes structurels de la profession ». Il jugé nécessaire d’améliorer « l’image et l’innovation au sein des produits ».
Source : agro-media.fr avec LSA (Julie Delvallée) et Le Télégramme.
Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …
Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Verrerie : O-I Glass va investir 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonisation de son usine de Veauche, en France
O-I Glass prévoit d’investir environ 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonation de son usine de Veauche, en France. En tant …
L’Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur de l’industrie 4.0 et des défis de demain
L’Auvergne-Rhône-Alpes est un véritable moteur industriel de la France. Cette région s’apprête à accueillir du 19 au 21 novembre 2024 la 6ᵉ édition …
Nestlé, Danone, Tyson Foods, Unielver, Cargill, Kelogg’s et leurs mesures d’ingénierie pour assurer la sécurité alimentaire
L’ingénierie agroalimentaire joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire en améliorant l’efficacité des processus industriels tout en réduisant les impacts environnementaux. Les …
L’exportation agricole et agroalimentaire revêt une importance majeure pour l’économie française. Si la France a été historiquement une puissance exportatrice dans ces secteurs, …
L’industrie agroalimentaire fait face à des exigences de plus en plus strictes en matière de sécurité alimentaire, en particulier dans la gestion des …
Bio : Vers une amélioration du marché français ?
Le Salon Natexpo 2024, qui s’est tenu récemment à Lyon, a marqué un tournant significatif pour le marché biologique en France. Cet événement, …
30 livres blancs incontournables pour l’industrie agroalimentaire en 2024
L’industrie agroalimentaire se trouve aujourd’hui à un carrefour crucial, où l’innovation technologique, les défis environnementaux, et les nouvelles attentes des consommateurs façonnent un …
ERP / SaaS : Quel logiciel choisir pour mon entreprise du secteur agroalimentaire ?
Lorsque vous envisagez de digitaliser votre entreprise du secteur agroalimentaire, choisir entre le Software as a Service (SaaS) et un système ERP (Enterprise …