Aller directement au contenu

La guerre du Nutri-score devient européenne

«La guerre de l’information sur la réelle qualité nutritionnelle des aliments connaît un nouveau rebondissement. Certains géants de l’industrie agroalimentaire fourbissent leurs armes de désinformation et cela se passe à nos frontières», dénonce l’association foodwatch. Après la France, la Belgique, par la voix de sa Ministre de la santé, Maggie De Block, vient de s’engager sur le Nutri-score, ce …

La guerre du Nutri-score devient européenne
“Le caractère non-obligatoire de ce logo fait que tous les industriels ne jouent pas le jeu” dénonce foodwatch.

«La guerre de l’information sur la réelle qualité nutritionnelle des aliments connaît un nouveau rebondissement. Certains géants de l’industrie agroalimentaire fourbissent leurs armes de désinformation et cela se passe à nos frontières», dénonce l’association foodwatch.
Après la France, la Belgique, par la voix de sa Ministre de la santé, Maggie De Block, vient de s’engager sur le Nutri-score, ce logo coloré qui permet de noter de A à E les qualités nutritionnelles des aliments.
Pour foodwatch, «c’est une nouvelle étape très encourageante vers plus de transparence sur l’étiquetage des produits achetés par les consommateurs en Europe. Mais cela ne suffit pas : le caractère non-obligatoire de ce logo fait que tous les industriels ne jouent pas le jeu».
Les géants Nestlé, Coca-Cola, Unilever, Mondelez, PepsiCo développent d’ailleurs leur propre logo par portion, appelé «Evolved Nutrition Label», pour s’opposer au Nutri-score et obtenir moins de voyants rouges (visuel barquettes LU, marque appartenant au groupe Mondelez). Nestlé vient juste d’annoncer les pays dans lesquels l’industriel va le déployer dans un premier temps: en Belgique, à Chypre, en Grèce, au Portugal, en Pologne et en Espagne. «C’est une stratégie dangereuse de désinformation et de blanchiment d’image des produits vendus par les industriels de la malbouffe», que foodwatch dénonce.
Pour Mégane Ghorbani, responsable de campagnes chez foodwatch : «Les consommateurs∙rices risquent d’être perdu∙e∙s entre un logo fiable comme le Nutri-score et un logo fantaisiste développé par l’industrie à son avantage. Face aux tactiques de désinformation, la seule solution est de rendre obligatoire au niveau européen un logo nutritionnel tel que le nutri-score, clair et reconnu scientifiquement».

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse

L'actualité en video

Send this to a friend