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La licorne Choco veut relier toute l’industrie agroalimentaire pour atteindre zéro gaspillage

10 millions de tonnes, C’est la quantité de nourriture jetée chaque année en France. De la fourche à l’assiette, chacun a un rôle à jouer. Mais dans les faits, 70% des déchets alimentaires se produisent dans la chaîne d’approvisionnement avant même que les aliments n’atteignent le consommateur. Partant de ce constat, la licorne Choco a développé une application inédite …

La licorne Choco veut relier toute l’industrie agroalimentaire pour atteindre zéro gaspillage
L’ambition de Choco est de relier l’intégralité des fournisseurs et restaurateurs, puis in fine toute la chaîne d’approvisionnement, y compris les agriculteurs.©Choco

10 millions de tonnes, C’est la quantité de nourriture jetée chaque année en France. De la fourche à l’assiette, chacun a un rôle à jouer. Mais dans les faits, 70% des déchets alimentaires se produisent dans la chaîne d’approvisionnement avant même que les aliments n’atteignent le consommateur. Partant de ce constat, la licorne Choco a développé une application inédite pour faciliter la gestion de commandes entre les restaurateurs et leurs fournisseurs. Une innovation sans précédent pour réduire les déchets alimentaires directement à la source, sachant que jusqu’à 90% des commandes des restaurateurs se font aujourd’hui par téléphone et sur boîte vocale.

Licorne valorisée aujourd’hui 1,12 milliard d’euros, Choco a été créée il y a 5 ans. À travers une application simple et intuitive, l’entreprise innove en digitalisant la chaîne d’approvisionnement pour permettre aux restaurateurs de profondément moderniser leur processus d’achat. Ce canal unique centralise toutes les commandes d’un restaurateur au même endroit, ce qui : présente un gain de temps (jusqu’à 4h/semaine) et de productivité pour les restaurateurs ; réduit de 80% les erreurs de commandes et améliore la vente de produits en fin de DLC pour les fournisseurs.

Ce dispositif numérique permet de moderniser les pratiques et d’amener plus de transparence pour optimiser la gestion et ainsi limiter les pertes. L’entreprise connecte aujourd’hui plus de 10 000 fournisseurs à plus de 15 000 restaurants, en traitant plus de 500 000 commandes par mois. Résultat : 1,27 kilo de déchets alimentaires sont déjà évités chaque semaine (par restaurant utilisateur) grâce à Choco.

Utiliser la data

“La réduction du gaspillage alimentaire constitue la raison d’être de l’entreprise. C’est précisément pour lutter contre ce phénomène que nous avons créé Choco. Nous sommes convaincus que c’est en accompagnant l’ensemble de l’écosystème que l’on pourra vraiment changer les choses. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, qui vise à diminuer de moitié le gaspillage alimentaire, est un premier pas indispensable. Mais il faut aller plus loin. Pour avoir un véritable impact, il faut construire un système alimentaire durable”, explique Grégoire Ambroselli, co-fondateur de Choco.

Éliminer le gaspillage alimentaire permettrait de résoudre une triple équation. Sur le plan sociétal : 10% de la population mondiale ne mange pas à sa faim et pourtant, 1/3 de la production mondiale finit à la poubelle. Sur le plan écologique : la production de cette nourriture, non consommée, exploite des ressources précieuses et aggrave le réchauffement climatique (déforestation, perte de biodiversité, émission de gaz à effet de serre, consommation d’eau, surexploitation des terres agricoles, etc.). Sur le plan économique : le gaspillage alimentaire représente une perte financière de mille milliards de dollars par an dans le monde pour les entreprises.

L’ambition de Choco est de relier l’intégralité des fournisseurs et restaurateurs, puis in fine toute la chaîne d’approvisionnement, y compris les agriculteurs. L’utilisation de la data, via un système entièrement connecté, permet d’agir concrètement pour une alimentation plus responsable : tracking des produits de la source à l’assiette, réduction et optimisation du transport, recommandations ciblées sur l’anti- gaspillage, encouragement de méthodes plus durables, etc.

ParLa rédaction
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