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Viande : La marque «Altitude 1886» prend de la hauteur

Investis au sein de l’association Valomac, producteurs et transformateurs du Massif central ont créé leur propre marque collective «Altitude 1886 – Les viandes du Massif», devenue l’emblème de la filière bovine du Massif central. Une marque responsable et solidaire. Le juste prix de la fourche à la fourchette Aujourd’hui, l’association s’est structurée et a finalisé le cahier des charges. …

Viande : La marque «Altitude 1886» prend de la hauteur
De G à D sur la photo : Philippe Plasse, Éleveur, Président de la section viande de Coop de France Auvergne-Rhône-Alpes ; Christine Valentin, Éleveuse, Présidente du SIDAM ; Patrick Benezit, Éleveur, Président de la FRSEA Massif central ; Jean-Marc Boyer, Sénateur du Puy-de-Dôme ; Benoît Julhes, Éleveur, Président de l’Association Valomac.

Investis au sein de l’association Valomac, producteurs et transformateurs du Massif central ont créé leur propre marque collective «Altitude 1886 – Les viandes du Massif», devenue l’emblème de la filière bovine du Massif central. Une marque responsable et solidaire.

Le juste prix de la fourche à la fourchette

Aujourd’hui, l’association s’est structurée et a finalisé le cahier des charges. Elle travaille au déploiement commercial et marketing de la marque «Altitude 1886». L’enjeu désormais est de positionner le produit et le vendre. Parce que les distributeurs sont tentés d’apporter des produits qui correspondent aux attentes de leurs clients, mais sont aussi très attentifs à leurs marges, la marque veut proposer un produit au juste prix pour tous les acteurs de la filière grâce à un respect du coût de production de chacun, depuis le producteur jusqu’au consommateur en passant par le transformateur. Les enquêtes consommateurs le confirment toutes : les clients attendent une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.
«Force est de constater que le mode d’agriculture herbager dans le Massif Central répond à de nombreuses attentes des consommateurs. Nous avons bâti une filière répondant à ce cahier des charges strict. C’est à travers l’engagement des consommateurs, et donc des distributeurs, que l’on pourra valoriser mieux le travail des agriculteurs» explique Benoît Julhes, agriculteur engagé, Vice-Président de l’Union de coopératives Altitude (Cantal), Président de Valomac.

Pas de compétition entre les labels

«Notre but n’est pas de créer une compétition entre les labels. D’ailleurs, nous nous sommes beaucoup appuyés sur le cahier des charges Label Rouge en termes de qualités intrinsèques du produit, mais nous sommes allés plus loin dans la répartition de la chaîne de valeurs.
La rémunération de chaque acteur selon ses coûts de production est un principe inscrit à la fois dans le contrat de licence de la marque, le règlement intérieur et les statuts de l’association (…) Ainsi, nous souhaitons nous dégager des débats actuels autour de la consommation de la viande pour revenir à l’essentiel : une consommation de viande de qualité, responsable et solidaire permettant à chacun de savourer sans culpabilité nos produits d’exception».

ParLa rédaction
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