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La Martiniquaise autorisée à racheter Quartier français, mais sous conditions.

Après de longs mois de tractation, l’autorité de la concurrence a finalement autorisé la vente de Quartier français à la Martiniquaise, mais sous conditions.

Après de longs mois de tractation, l’autorité de la concurrence a finalement autorisé la vente de Quartier français à la Martiniquaise, mais sous conditions. La Compagnie financière européenne de prise de participation (Cofepp), propriétaire de la Martiniquaise, va donc pouvoir mettre la main sur le groupe de spiritueux de Tereos qu’elle convoitait depuis longtemps. Seulement, l’autorité de la concurrence a estimé que si la Cofepp obtenait la totalité de la Martiniquaise, elle obtiendrait des parts de marché de 64 à 95% sur le marché de la vente de rhum en magasins alimentaires et contrôlerait une grande partie de l’outil de production de rhum dans les DOM. De fait, la Cofepp sera obligée de céder certains de ses actifs à la Martinique et à la Réunion pour s’assurer de ne pas être en position dominante.

 

A la Martinique, elle devra renoncer à l’acquisition des actifs de Quartier Français Spiritueux, qui comprennent une distillerie, plusieurs marques de rhum (dont les célèbres Trois Rivières et La Mauny) et une société de distribution.

A la Réunion, elle devra vendre sa marque de rhum Charrette et la distillerie de Savanna, tout en fournissant chaque année des volumes de rhum contingentés.

 

Bien entendu, même si la Cofepp se réjouit de pouvoir enfin racheter Quartier français, elle se désespère de perdre de si grandes marques. Elle a d’ores et déjà annoncé qu’elle allait renégocier le prix de la transaction avec Tereos et va devoir trouver au plus vite des acheteurs pour les actifs qu’elle doit céder. Les autres leaders des spiritueux sont déjà sur les rangs.

ParLa rédaction
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