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L’ADEPALE appelle à une meilleure répartition de la DLUO entre fabricants et distributeurs

Réviser la DLUO pour lutter contre le gaspillage alimentaire, c'est ce que préconise l’ADEPALE.

L’ADEPALE appelle à une meilleure répartition de la DLUO entre fabricants et distributeurs
Revoir la DLUO pour lutter efficacement contre le gâchis alimentaire, c’est l’idée de l’ADEPALE.

Dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire, les fabricants de produits alimentaires à durée de vie longue (surgelés, conserves, produits séchés et déshydratés, etc.) représentés par l’ADEPALE appellent à une répartition plus équitable de la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale) entre fabricants et distributeurs.

Aujourd’hui, il est d’usage que le partage de la durée de vie des produits à longue conservation se répartisse ainsi : 1/3 pour les fabricants et 2/3 pour les distributeurs. Pour un produit dont la DLUO s’élève à 18 mois, cette contrainte signifie qu’il doit être à disposition des réseaux de distribution durant 12 mois.

Ce système génère de nombreux gaspillages alimentaires puisque la livraison d’un produit dont la durée de vie résiduelle est inférieure à 2/3 de la DLUO, par exemple 11 mois ½ sur 18, est automatiquement exclu de tous les circuits de distribution classiques. De la même façon, l’usage veut que les produits non livrés dans leur ordre chronologique de fabrication, même s’ils répondent aux exigences de répartition de la DLUO, soient également refusés par les distributeurs

Une meilleure répartition de la DLUO pour limiter le gaspillage

Ces usages ont des conséquences importantes en termes de gaspillage alimentaire et de coûts pour les fabricants. En effet, dans le cas des produits à Marques De Distributeurs (MDD), ces produits ne peuvent plus être commercialisés et, dans le cas des marques nationales, ils repartent, si possible, vers d’autres circuits comme celui des soldeurs ou font l’objet de dons.

Pour Jérôme Foucault, Président de l’ADEPALE : « Il est devenu urgent de faire évoluer ces pratiques paradoxales dans un contexte de lutte contre le gaspillage alimentaire et de difficulté d’accès à la nourriture pour un nombre croissant d’habitants. De plus, ces refus de livraisons génèrent de nouveaux flux logistiques, qui ont également un coût financier et environnemental inacceptable dans un contexte économique tendu et face à la nécessaire préservation de l’environnement. »

L’ouverture du dialogue entre tous les acteurs de la chaîne de production

C’est pourquoi, afin de parvenir à un accord permettant de mettre fin à la destruction inadmissible de nourriture, en particulier pour des produits à durée de vie longue comme les surgelés et les conserves, l’ADEPALE a alerté Guillaume Garot, ancien ministre délégué à l’agro-alimentaire, parlementaire en mission sur le gaspillage alimentaire.

Sous son autorité, les fabricants ont la ferme volonté d’établir un dialogue constructif avec les distributeurs afin de parvenir à une solution équilibrée pour avancer sur le sujet, dans le respect du développement durable.

ParLa rédaction
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