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Le cacao fait remonter sa « côte ».

En effet, cette première semaine du mois de décembre a été marquée par l'envolée des cours du cacao. Une situation probablement liée à la situation politique actuelle en Côte d'Ivoire qui est, rappelons le, le premier producteur et exportateur mondial de cacao.

En effet, cette première semaine du mois de décembre a été marquée par l’envolée des cours du cacao. Une situation probablement liée à la situation politique actuelle en Côte d’Ivoire qui est, rappelons le, le premier producteur et exportateur mondial de cacao. C’est ainsi que l’on a assisté à un bond des prix de la fève brune suite aux incertitudes d’approvisionnements qui planent sur le territoire. Les acheteurs craignent effectivement, une flambée des violences en Côte d’Ivoire suite aux contingences qui entourent les élections ivoiriennes rétrécissant ainsi l’offre de cacao. De plus, selon les dernières données chiffrées de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO), le déficit sur le marché mondial du cacao s’élèverait à 82 000 tonnes sur l’année 2009-2010. C’est pourquoi sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars cotait 1 935 livres sterling ce vendredi 3 décembre 2010 tandis qu’elle ne cotait que 1 876 livres sterling le 26 novembre dernier. De plus, les faibles récoltes en Amérique Latine ainsi que les intempéries qui affectent actuellement la Colombie rendent les fèves de qualité supérieure de plus en plus difficile à trouver impactant ainsi directement les prix. En parallèle les cours du café et du sucre continuent de progresser soutenus par les tensions persistantes sur l’offre, même si ceux du café ne retrouvent pas encore les taux atteints quelques semaines auparavant. Les opérateurs ne cessent de s’inquiéter de ce resserrement du marché mondial. D’autant plus que la maison de courtage « Czarnikow » a publié dans une lettre mensuelle que les récoltes de betteraves dans l’hémisphère Nord et de cannes à sucre dans l’hémisphère Sud démontrent clairement que les producteurs ne pourront satisfaire les objectifs cette année. La demande se tournera alors vers l’Inde dont le gouvernement n’a pas encore décidé des potentiels volumes d’exportations qu’il autorisera. La situation s’annonce donc difficile !

ParLa rédaction
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