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Le groupe Unilever va procéder à un nettoyage hivernal de sa gamme de produits

Face à des chiffres moins bons que prévu dans certains pays émergents, le groupe Unilever va procéder à une série d’économies. Cette décision fait écho aux nombreuses suppressions d’emplois qui ont marqué l’année 2013. 

Face à des chiffres moins bons que prévu dans certains pays émergents, le groupe Unilever va procéder à une série d’économies. Cette décision fait écho aux nombreuses suppressions d’emplois qui ont marqué l’année 2013.

 

Réduction des gammes Unilever de 30 %

Cette cure d’amaigrissement est telle que 30 % des gammes proposées vont être touchées. Le N°2 des produits de grande consommation n’en est pas à son coup d’essai puisque lors de l’exercice 2013, plus de 2 000 emplois avaient déjà été supprimés. Selon différents experts, le groupe Unilever est toujours en phase de « restructuration » ou plutôt d’adaptation à des marchés parfois capricieux depuis l’an 2000. Pour rappel, l’un des plans sociaux des années précédentes se nommait « Le Chemin de la Croissance », difficile de faire plus cynique.

 

Les gammes de l’agroalimentaire ciblées en priorité

Quelques grandes marques mondiales pourraient être secouées par cet énième plan social. Le secteur de l’agroalimentaire du groupe anglo-néerlandais sera principalement touché. Unilever n’aurait qu’un seul objectif en tête, à savoir ne se concentrer que sur 15 marques phares et pas une de plus. A ce titre, les autres marques moins rentables seront revendues ou dissoutes. Certaines voix s’accordent pour dire que des échanges pourraient avoir lieu pour consolider les positions des marques phares choisies.

 

Une rude concurrence avec Procter & Gamble

Cette décision a notamment été prise car le groupe Procter & Gamble poursuit son développement alors qu’Unilever est en perte de vitesse. Au niveau économique, les pays émergents sont en cause car la demande n’est finalement plus aussi importante qu’espérée.

 

N’oublions pas que la volatilité des monnaies pèse chez ces groupes mondiaux, notamment lorsque l’on sait que la roupie indienne ou le real brésilien sont encore des devises très faibles.

ParLa rédaction
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