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L’Europe dit non aux graines et pousses égyptiennes.

Suite au scandale de l’affaire Escherichia coli qui a frappé l’Europe et tué une cinquantaine de personnes, l’Union Européenne avait interdit l’importation sur son territoire des graines et pousses égyptiennes dès le 5 juillet 20

Suite au scandale de l’affaire Escherichia coli qui a frappé l’Europe et tué une cinquantaine de personnes, l’Union Européenne avait interdit l’importation sur son territoire des graines et pousses égyptiennes dès le 5 juillet 2011, étant donné les précautions à prendre et la virulence de la bactérie. Alors que la mesure devait être levée le 31 octobre 2011, l’UE a décidé hier de la prolonger jusqu’au 31 mars 2010.

Un lien avait bel et bien été établi entre un lot de fenugrec en provenance d’Egypte contaminé par la bactérie mortelle et les épidémies qui ont sévi en Allemagne et en France. L’UE a considéré que les mesures prises par les autorités égyptiennes étaient « insuffisantes » pour garantir l’innocuité de leurs graines et pousses. Bruxelles a en outre demandé à l’EFSA un avis scientifique sur la question, qui est « attendu pour la fin du mois d’octobre ».

La fermeture des portes européennes aux graines égyptiennes n’est pas négligeable : en 2010, l’UE avait importé d’Egypte 49 000 tonnes de ces produits, pour une valeur de 56 millions d’euros. Les graines de fenugrec, qui a directement été incriminé, sont utilisées dans l’alimentation en raison de leur richesse en phosphore ou magnésium notamment. Elles peuvent aussi être utilisées en tant qu’épices et en tant qu’engrais pour l’agriculture biologique.

ParLa rédaction
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