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Les français ne se sont pas gavés de foie gras pendant les fêtes.

Les ventes de foie gras en 2011 ont progressé de 1,1% en volume et de 4,8% en valeur (atteignant 1,9 milliards d’euros) selon le Comité Interprofessionnel des palmipèdes à Foie Gras (CIFOG) et le cabinet Symphony Iri, ce qui est peu par rapport aux années précédentes.

Les ventes de foie gras en 2011 ont progressé de 1,1% en volume et de 4,8% en valeur (atteignant 1,9 milliards d’euros) selon le Comité Interprofessionnel des palmipèdes à Foie Gras (CIFOG) et le cabinet Symphony Iri, ce qui est peu par rapport aux années précédentes. Les volumes vendus en grande distribution ont légèrement augmenté, mais ce sont essentiellement les hausses de prix qui ont permis cette croissance des ventes. Néanmoins, le CIFOG se réjouit de ce « résultat particulièrement positif […] compte tenu de la baisse des dépenses de consommation des ménages en 2011 ».

 

Alors,  les français auraient-ils boudé le foie gras pendant les fêtes, période pendant laquelle trois quarts des volumes sont écoulés ? Pour Philippe Baron, producteur dans le Gers et président de la Fédération nationale des producteurs de foie gras, ce n’est pas tout à fait vrai : « Nous n’avons pas une balance commerciale très favorable en France. Nous avons peu exporté l’an passé (-14%). Et 89% de la consommation de foie gras est intérieure. Mais le consommateur n’a pas boudé le foie gras. On sait qu’il y a la crise, les produits de consommation courante ont augmenté et le pouvoir d’achat est à la baisse. Ce sont des choix faits par les français ou des choix imposés, tout dépend. Cette année, la production risque de freiner, on table sur -6%. On s’est rendu compte l’an dernier que tous les produits gastronomiques assez chers ont eu un peu de mal à se vendre ».

 

La filière est pénalisée depuis 2010 par « un niveau très élevé » des coûts de production pesant « très lourdement » sur les finances des entreprises. Selon le CIFOG, les hausses des coûts « pour l’instant, n’ont été que très partiellement répercutés au consommateur ».

De plus, les éleveurs ont jusqu’au 31 décembre 2015 pour mettre aux normes leurs cages, ce qui engendrera un investissement global de la filière de l’ordre de 108 millions d’euros. Le CIFOG a donc tenu à prendre les devants et à alerter « les partenaires de la filière et les distributeurs sur la nécessaire répercussion de ces coûts sur le prix de vente des différents produits des palmipèdes gras ». Les magrets, cuisses et autres foies gras devraient donc subit prochainement des hausses de prix.


Source : agro-media.fr avec AFP et La Dépêche.

ParLa rédaction
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