Les français ne veulent plus se ruiner en faisant leurs courses.
Opinion Way a mené une étude pour l’éditeur Aldata sur les priorités des consommateurs lorsqu’ils font leurs courses alimentaires. S’il fallait retenir un seul mot de cette étude, ce serait : le prix.
Opinion Way a mené une étude pour l’éditeur Aldata sur les priorités des consommateurs lorsqu’ils font leurs courses alimentaires. S’il fallait retenir un seul mot de cette étude, ce serait : le prix. En effet, ce n’est pas nouveau mais la principale priorité des français est de réduire leur budget de courses alimentaires. Pour cela, 33% des sondés n’hésitent pas à changer régulièrement d’enseigne, en fonction des prix pratiqués. 26% misent plutôt sur les marques de distributeurs pour alléger leurs dépenses et 12% choisissent tout simplement d’acheter moins de produits. Finalement, seul un quart des clients fréquente le magasin le plus proche de chez eux par souci de commodité.
Autre point intéressant pour les enseignes de grande distribution : les réorganisations de magasins ne sont pas appréciées par les clients. En effet, 69% des sondés considèrent qu’il s’agit d’une perte de temps et 75% considèrent même que les réorganisations n’ont d’intérêt que pour les distributeurs et visent à les faire consommer toujours davantage !
Autres points noirs des magasins : l’attente aux caisses et les ruptures de stock. Ainsi, 70% des consommateurs sont frustrés lorsque le temps d’attente est trop long en caisse.
En revanche, les français apprécient les programmes de fidélité, qui ne trouvent grâce à leurs yeux que lorsqu’ils leur permettent d’alléger leur facture. Dominique Chambas, senior vice président d’Aldata, a expliqué à LSA : « Dans leur esprit, un programme de fidélité efficace doit leur donner du pouvoir d’achat, sinon, ils y voient moins d’intérêt. Et ils sont prêts à ouvrir des cartes de fidélité dans plusieurs enseignes ».
En revanche, « les efforts des distributeurs en matière de promotions se sont notamment faits au détriment de la gestion des promotions, que les consommateurs estiment aujourd’hui peu adaptées à leurs attentes ». 38% d’entre eux déclarent ainsi préférer des produits à bas prix en permanence plutôt que des promotions ponctuelles. « La promotion conserve son pouvoir d’attraction pour faire venir les gens en magasin, rassure Dominique Chambas. Quant à la politique de prix bas, elle suppose un engagement fort de la part de l’enseigne. La promesse doit être respectée aux yeux du consommateur, qui se montrera intransigeant sur le sujet s’il constate des prix plus attractifs ailleurs ».
Etrangement, le drive n’est pas beaucoup plébiscité par les personnes interrogées. Seules 11% d’entre elles l’utilisent. Pour celles dont le magasin ne propose pas de drive, 66% n’en voient de toute façon pas l’utilité et ne comptent pas s’y rendre s’il ouvre un jour… Pourtant, le drive reste le principal format de croissance des distributeurs et leur permet d’afficher de très belles progressions, de la même façon que les performances réalisées dans les pays émergents. Seulement, le drive a encore son petit bout de chemin à faire avant de réellement entrer dans les habitudes de consommation des français…
Source : agro-media.fr avec LSA (Florent Maillet).
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