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Migrer son système d’information dans le Cloud : un levier de croissance pour les entreprises agroalimentaires ?

La migration d’un progiciel de gestion intégré (ERP) est un projet ambitieux pour les industriels de l’agroalimentaire. Le Cloud Computing s’impose aujourd’hui comme un socle d’architecture totalement adapté à l’évolution des Systèmes d’information. Il répond aux besoins d’agilité et de mobilité nécessaires à des directions métiers dont l’un des objectifs prioritaires est de s’adapter aux évolutions rapides de leur …

Migrer son système d’information dans le Cloud : un levier de croissance pour les entreprises agroalimentaires ?

La migration d’un progiciel de gestion intégré (ERP) est un projet ambitieux pour les industriels de l’agroalimentaire. Le Cloud Computing s’impose aujourd’hui comme un socle d’architecture totalement adapté à l’évolution des Systèmes d’information. Il répond aux besoins d’agilité et de mobilité nécessaires à des directions métiers dont l’un des objectifs prioritaires est de s’adapter aux évolutions rapides de leur environnement. Alors pourquoi s’en priver ?

Limité dans un premier temps à l’hébergement de données, le Cloud présente différents modèles et services qui permettent à toutes les sociétés de retenir celui qui optimisera leur transformation digitale. On distingue principalement 3 modèles :

– Le Cloud public : C’est un système d’hébergement informatique externalisé, scalable et disponible à la demande via Internet. Il repose sur la mutualisation des ressources (serveur, stockage, applications, réseau) et de la puissance de traitement. C’est le cas par exemple du Cloud Azure de Microsoft.

o Les+: adaptation des ressources et fonctionnalités en fonction des besoins. Maintenance de l’infrastructure par le fournisseur du Cloud. Maitrise des coûts : système de licence par abonnement.

o Les – : délocalisation des données sur des datacenters extérieurs à l’entreprise.

– Le Cloud privé : Il repose sur l’individualisation des ressources et des services applicatifs.

Chaque client bénéficie d’une entité propre. Ce modèle est adapté aux contraintes de certains métiers. Mais très peu d’entreprises ont besoin de posséder, opérer et automatiser leur centre de données…

o Les + : Accès privé aux données et aux applications.
o Les – : obligation d’investir dans des moyens (matérielles et logicielles) et de superviser cette infrastructure (maintenance, mise à jour, gestion de la sécurité, résilience…).

– Le Cloud hybride : C’est une combinaison d’infrastructures « on premises » et de services de

Cloud public travaillant à l’unisson. Les tâches qui fonctionnent sur des environnements de Cloud hybride relèvent en majorité de tâches périphériques.

o Le + : avantages majeurs du Cloud public (flexibilité, rapidité de la mise en place) et du Cloud privé (sécurité et contrôle total des données).

o Le – : Surcroît de gestion.

Comment réussir sa migration vers le cloud ?

En premier lieu, il convient d’identifier les applications qui, une fois migrées vers un modèle Cloud, permettront de réduire les coûts et d’améliorer les performances du système d’information. Un projet de migration implique d’entamer des réflexions préalables portant entre autres sur les aspects budgétaires, le périmètre à « délocaliser », les processus métiers, l’analyse des risques. La seconde phase doit porter sur la préparation : offres disponibles, technologies sous-jacentes, répartition des tâches entre le client et son fournisseur, interfaces à prévoir en fonction du type de solution choisie… Pour une migration réussie, un intégrateur ERP comme isatech (spécialiste des solutions Microsoft Dynamics 365 ERP, CRM et Azure pour l’industrie agroalimentaire) pourra vous accompagner dans ce processus de définition des besoins afin de sauter le pas du Cloud en toute sérénité.

Quels sont les 4 atouts décisifs du Cloud ?

  • Faciliter les usages : Avec le Cloud, les entreprises ne sont plus pénalisées par les lourdeurs engendrées par le déploiement manuel d’un logiciel ERP en interne ou la mise en service de différents serveurs. Qu’ils soient au bureau ou à l’extérieur, les collaborateurs peuvent également accéder à leurs données à distance sans contraintes et à tout moment.
  • Bénéficier d’une flexibilité : Jusqu’à présent, les entreprises devaient faire face à un dilemme : investir pour anticiper des pics d’activité tout en sachant que le coût de cet investissement serait disproportionné par rapport à l’usage réel. Avec le Cloud, elles peuvent disposer d’une capacité de stockage ou d’une puissance de calcul plus importantes en quelques minutes.
  • Réduire ses coûts : Combien de responsables informatiques connaissent précisément le taux d’occupation de leurs logiciels ? Avec le Cloud, les entreprises n’achètent pas la licence d’un produit ; elles paient l’usage d’un service ou d’équipements durant une période déterminée. Elles réduisent ainsi les coûts liés à la maintenance de leur infrastructure et ceux engendrés par les mises à niveau de plus en plus fréquentes.
  • S’adapter à son marché : En optant pour le Cloud, les industriels font le choix du test and learn : elles peuvent expérimenter, corriger et relancer leurs projets de développement en continu. Cette souplesse permet de s’adapter efficacement aux changements d’environnements et aux conditions de marché.Mais certaines idées reçues empêchent encore des entreprises de franchir le pas. Alors le Cloud, c’est risqué ?La protection des données et leur confidentialité représentent les principaux freins à l’adoption du Cloud. Même si de plus en plus d’entreprises mettent en place en interne une politique de sécurité capable d’assurer la résilience de leur Système d’information (SI) et de leurs données critiques ; le Cloud représente une option à étudier pour renforcer la sécurité de son patrimoine informatif. Ceci en cas de piratage informatique, mais aussi en cas de cambriolage ou d’incendie.En s’appuyant sur des services en ligne, les entreprises paient ce qu’elles consomment. Cette « sous- traitance » leur permet de réduire les investissements dans des infrastructures tout en optimisant leurs performances. Passer d’une logique CAPEX (investissements) à une logique OPEX (coûts de fonctionnement) permet de mieux gérer une croissance de la demande et de bénéficier d’outils toujours plus performants.
ParLa rédaction
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