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Nestlé justifie son ancrage en France.

Dans une interview donnée au quotidien Le Figaro, Paul Bulcke, patron du groupe suisse Nestlé, donne sa position quand à la hausse des matières premières et son encrage en France. Nestlé estime entre 2,5 et 3 milliards de francs suisses le surcoût global lié à la hausse du prix des matières premières.

Dans une interview donnée au quotidien Le Figaro, Paul Bulcke, patron du groupe suisse Nestlé, donne sa position quand à la hausse des matières premières et son encrage en France. Nestlé estime entre 2,5 et 3 milliards de francs suisses le surcoût global lié à la hausse du prix des matières premières. « Mais il n’est pas question de le répercuter tel quel ». La politique de l’entreprise devrait absorber une bonne partie du surcoût, par le biais d’une stratégie d’achat permettant d’amortir les fluctuations à court terme, d’une optimisation des assemblages et d’une lutte au gaspillage tout au long de la chaîne de valeur. Pour Nestlé, la France, deuxième marché derrière les Etats-Unis, « est à l’avant-garde de l’innovation en Europe. […] Sur ce marché, nous avons réalisé l’an passé 5,5 milliards de chiffre d’affaires avec une croissance de 5%, deux fois supérieure à celle enregistrée en Europe ». Avec ses centres de recherches et la Fondation Nestlé, le groupe entend bien poursuivre son développement dans l’hexagone.

ParLa rédaction
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