Noël : l’occasion pour les français d’oublier la crise et d’ouvrir leur portefeuille.
La dernière étude Deloitte révèle que les français ne sont pas prêts à se laisser abattre pour les fêtes de fin d’année. En effet, ils ont prévu de se faire plaisir et ont, de ce fait, décidé d’augmenter leur budget de Noël de 1,9% par rapport à l’année dernière. Ce dernier s’élèvera à 606€ en moyenne par foyer.
La dernière étude Deloitte révèle que les français ne sont pas prêts à se laisser abattre pour les fêtes de fin d’année. En effet, ils ont prévu de se faire plaisir et ont, de ce fait, décidé d’augmenter leur budget de Noël de 1,9% par rapport à l’année dernière. Ce dernier s’élèvera à 606€ en moyenne par foyer.
Cette étude de Noël 2011 est la 14ème publication réalisée par Deloitte sur les intentions d’achat des consommateurs européens à l’occasion des fêtes de fin d’année. Elle a été menée auprès de 18 354 consommateurs répartis dans 17 pays de l’Europe de l’Ouest, de l’Est et l’Afrique du Sud. Les consommateurs ont été interrogés pendant la 2ème et la 3ème semaine de septembre afin de mieux connaître leurs intentions de dépenses en cadeaux, en achats alimentaires pour les repas de fêtes ou encore en sorties.
Finalement, tous les postes de dépenses augmentent :
- les français prévoient de dépenser 150€ pour le repas de Noël, soit +1,3%,
- 407€ pour les cadeaux (+1,85%)
- et 49€ pour des sorties ou des spectacles (+4,04%).
Stéphane Rimbeuf, associé du cabinet en charge de la distribution, a expliqué : « Malgré une réelle baisse de moral, nos concitoyens ont envie de fêter Noël. Peut-être parce qu’ils ont le sentiment que 2012 sera plus difficile que 2011, année durant laquelle, le pouvoir d’achat s’est maintenu ou a progressé aux yeux de 63% des sondés ». Pourtant, les français ne se leurrent pas : trois quarts d’entre eux estiment que le pays est déjà en récession et deux tiers qu’il le sera en 2012. Reste que contrairement aux autres européens ils veulent profiter encore à Noël tant que cela leur est permis. « C’est une véritable rupture de tendance : c’est la première fois depuis 2007 que les français prévoient d’augmenter leurs dépenses de fin d’année. Dans les autres pays européens, la tendance est toujours à la baisse, en moyenne de 0,8%, pour un budget de 587€ », a fait remarquer Stéphane Rimbeuf.
Les chocolats se présentent d’ores et déjà comme les grands gagnants de Noël, étant donné qu’il s’agit du premier cadeau que les français comptent acheter (pour 57% d’entre eux).
Les chèques-cadeaux restent plébiscités par les consommateurs (34% des français souhaitent en recevoir) mais « 15% des consommateurs français trouvent que le chèque-cadeau n’offre pas suffisamment de choix en termes de produits, et 24% en termes de magasins ».
Les français espèrent beaucoup des promotions ; ainsi, 72% d’entre eux privilégieront l’achat de cadeaux en promotion.
Le prix restera le premier critère d’achat, sauf coup de cœur.
Les hypermarchés devraient tirer parti de Noël, vu qu’ils resteront le lieu privilégié où effectuer ses achats du réveillon.
Les consommateurs comptent bien miser sur des produits de marques nationales et commenceront leurs courses plus tôt cette année : « les achats devraient être davantage concentrés sur novembre, au détriment de la semaine précédant Noël. Un tiers des sondés prévoit de combiner la recherche et l’achat de cadeaux sur Internet et en magasin », a ajouté Stéphane Rimbeuf. La tendance du « cross channel », qui consiste à croiser les informations obtenues via différents circuits de distribution, sera donc de mise en cette fin d’année 2011.
Pour en savoir plus : le communiqué de presse de Deloitte est disponible en ligne.
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