Optez pour un caloporteur adapté à l’industrie alimentaire
Principalement utilisés pour maîtriser la température dans les process de fabrication et de transformation des aliments et boissons ainsi que dans les lieux de stockage, les fluides caloporteurs jouent un rôle important dans le maintien et la continuité de la chaîne du froid. Un critère essentiel dans le secteur de l’agroalimentaire où la sécurité alimentaire est primordiale tout au …
Principalement utilisés pour maîtriser la température dans les process de fabrication et de transformation des aliments et boissons ainsi que dans les lieux de stockage, les fluides caloporteurs jouent un rôle important dans le maintien et la continuité de la chaîne du froid. Un critère essentiel dans le secteur de l’agroalimentaire où la sécurité alimentaire est primordiale tout au long de la chaîne de production. C’est pourquoi le choix du fluide caloporteur est très important.
Ne pas confondre « non nocif » et « alimentaire »
«Parce que les aliments ne sont pas en contact direct avec le produit, il est fréquent de penser qu’il n’y a pas de danger avéré et donc que le choix peut se porter sur un fluide caloporteur bon marché à base de Mono Ethylène glycol (MEG), généralement moins cher que tous les autres produits non nocifs. Or, il est constaté qu’un circuit caloporteur peut subir des fuites qui ne sont pas toujours détectées, notamment à cause de la corrosion du système, engendrant de graves conséquences dans le secteur alimentaire», explique l’acteur majeur sur ce marché européen, Climalife, expert et producteur de caloporteurs depuis plus de 40 ans. Selon ce dernier, il est très important en effet «d’étudier la base du caloporteur avant de faire son choix pour une industrie agroalimentaire et de vérifier en premier si celui-ci est classé nocif ou non nocif sachant qu’un caloporteur classé non nocif n’est pas pour autant un caloporteur alimentaire». Afin de s’assurer du classement d’un caloporteur, l’idéal est de se référer à l’enregistrement NSF* (Non Sanitary Foundation) qui propose deux catégories pour les caloporteurs, à savoir le HT1 avec risque de contact alimentaire fortuit ; et le HT2, sans risque de contact alimentaire.
Le premier caloporteur à base de matière première renouvelable enregistré HT1
Avec le Greenway Neo N, Climalife innove en formulant le premier caloporteur à base de matière première renouvelable (1.3 bio propanediol) enregistré en catégorie HT1 sur la liste officielle du NSF 1. «Ce caloporteur peut être utilisé dans des circuits présentant un risque de contact accidentel avec les denrées alimentaires, et sans risque pour le consommateur. Il répond pleinement aux besoins des industries souhaitant optimiser la sécurité des systèmes de réfrigération secondaires», explique l’expert. En plus de sa conformité aux critères de la NSF et de la Food and Drug Administration (FDA, agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux), le Greenway Neo N permet d’augmenter l’efficacité énergétique et de réduire leur impact environnemental.
En effet, Greenway Neo N, développé par le service Recherche et Développement de Climalife, présente de nombreuses caractéristiques dont la sécurité des consommateurs, assurée avec l’enregistrement NSF HT1. Il offre également des propriétés thermodynamiques qui permettent d’atteindre des températures de fonctionnement inatteignables avec les produits classiques à base de glycol. Le caloporteur présente également des viscosités plus faibles que celles d’un MPG, donc une amélioration des performances et de la productivité d’une installation, réduction de la consommation électrique à basse température. L’autre avantage est environnemental avec moins d’émissions de gaz à effet de serre (-56%) et moins d’énergie non renouvelable (-38%) utilisés dans la production en comparaison avec les caloporteurs conventionnels à base de ressources fossiles (pétrole) tels que les MPG. Biodégradable (OCDE 302B – biodégradabilité primaire intrinsèque, de 90% à 100% en 28 jours), il est aussi bactériostatique (selon la norme ISO 11930), ce qui permet d’éviter toute prolifération de bactérie, champignon ou algue au sein de l’installation. Ce caloporteur a également des plages de fonctionnement très larges, allant de -55°C à +200°C. Enfin, sa production est basée sur la biotechnologie avec des plantes qui sont récoltées, fermentées et raffinées pour fabriquer le 1.3 propanediol bio-sourcé. Il est à noter toutefois que tout produit qui aurait été en contact avec un caloporteur (nocif, non nocif, enregistré NSF) ne doit pas être mis sur le marché.
En dehors de l’eau, il n’existe pas de caloporteur alimentaire
Toute eau utilisée dans les process de production ou de transformation de denrées alimentaires doit être potable et répondre à des exigences de suivi et de qualité très strictes. En France, des caloporteurs non nocifs peuvent avoir un avis ANSES autorisant leur usage pour le traitement thermique en simple échange des eaux destinées aux réseaux ECS (Eau chaude Sanitaire). A noter que cet avis de l’ANSES a été remplacé par l’arrêté du 14 janvier 2019, et que ce dernier ne concerne que les installations destinées à la production d’eau destinée à la consommation humaine (EDCH). Dans ces installations exclusivement, un composé amérisant devra être présent dans le caloporteur afin d’éviter tout risque d’ingestion par le consommateur.
En savoir davantage sur le caloporteur NSF Greenway Neo de Climalife: ICI
*Le NSF International est une organisation indépendante qui a pour mission d’être le principal fournisseur mondial de solutions de gestion des risques en matière de santé publique et de sécurité. C’est le 1er organisme mondial dans le domaine de la qualité et de la sécurité des aliments et de l’eau destinées à la consommation.
Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …
Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Verrerie : O-I Glass va investir 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonisation de son usine de Veauche, en France
O-I Glass prévoit d’investir environ 65 millions de dollars dans l’électrification et la décarbonation de son usine de Veauche, en France. En tant …
L’Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur de l’industrie 4.0 et des défis de demain
L’Auvergne-Rhône-Alpes est un véritable moteur industriel de la France. Cette région s’apprête à accueillir du 19 au 21 novembre 2024 la 6ᵉ édition …
Nestlé, Danone, Tyson Foods, Unielver, Cargill, Kelogg’s et leurs mesures d’ingénierie pour assurer la sécurité alimentaire
L’ingénierie agroalimentaire joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire en améliorant l’efficacité des processus industriels tout en réduisant les impacts environnementaux. Les …
L’exportation agricole et agroalimentaire revêt une importance majeure pour l’économie française. Si la France a été historiquement une puissance exportatrice dans ces secteurs, …
L’industrie agroalimentaire fait face à des exigences de plus en plus strictes en matière de sécurité alimentaire, en particulier dans la gestion des …
Bio : Vers une amélioration du marché français ?
Le Salon Natexpo 2024, qui s’est tenu récemment à Lyon, a marqué un tournant significatif pour le marché biologique en France. Cet événement, …
30 livres blancs incontournables pour l’industrie agroalimentaire en 2024
L’industrie agroalimentaire se trouve aujourd’hui à un carrefour crucial, où l’innovation technologique, les défis environnementaux, et les nouvelles attentes des consommateurs façonnent un …
ERP / SaaS : Quel logiciel choisir pour mon entreprise du secteur agroalimentaire ?
Lorsque vous envisagez de digitaliser votre entreprise du secteur agroalimentaire, choisir entre le Software as a Service (SaaS) et un système ERP (Enterprise …