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Production de froid : Les préconisations de Climalife pour les fluides frigorigènes

Pour assurer la production de froid dans les applications de réfrigération et de surgélation agroalimentaires, il existe de nombreux fluides frigorigènes sur le marché. Mais pour couvrir l’ensemble des besoins de production et de conservation des denrées, les fluides frigorigènes à faible GWP* ont aujourd’hui le vent en poupe. «Lors de la conception d’une nouvelle installation de réfrigération, le …

Production de froid : Les préconisations de Climalife pour les fluides frigorigènes
Le fabricant IceCool International BV a choisi de déployer le Solstice® L40X à grande échelle chez Feihl Bäcker.

Pour assurer la production de froid dans les applications de réfrigération et de surgélation agroalimentaires, il existe de nombreux fluides frigorigènes sur le marché. Mais pour couvrir l’ensemble des besoins de production et de conservation des denrées, les fluides frigorigènes à faible GWP* ont aujourd’hui le vent en poupe.
«Lors de la conception d’une nouvelle installation de réfrigération, le choix du fluide frigorigène et son confinement dans l’installation permet de réduire l’impact environnemental de façon importante. A condition de répondre aux différents critères à considérer (GWP, production frigorifique, efficacité énergétique, facilité de mise en œuvre, sécurité et ROI*), explique Climalife, entreprise spécialisée dans la fabrication et la fourniture des fluides frigorigènes.

Le R-455A, la solution au plus faible GWP du marché

Ainsi, pour les systèmes neufs de réfrigération positive et négative, Climalife préconise le Solstice® L40X (R-455A) qui est la solution au plus faible GWP (<150) du marché. «Le R-455A fournit un meilleur coefficient de performance que les fluides jusqu’à présent utilisés. Plusieurs études du secteur ont établi des gains de rendement d’au moins 6% en froid négatif», explique Climalife.
Du point de vue sécurité, le R-455A classé A2L est quasiment ininflammable. Sa plage d’inflammabilité est très réduite 1,1% (entre 11,8 et 12,9%). Le R-455A est non toxique ce qui présente un avantage par rapport à l’ammoniac classé B2L*, fréquemment utilisé en application agroalimentaire.

Pour les installations neuves ou déjà existantes

A la place du R-134a dans les installations neuves en froid positif et en conditionnement d’air, Climalife conseille le Solstice® ze (R-1234ze) qui est un HFO à très faible GWP (<1) . La plage de températures couvertes de -20°C à +110°C par le R-1234ze est plus grande que celle du R-134a et ouvre vers de nouvelles applications, comme par exemple, le blanchiment des légumes en permettant d’une part d’assurer la production de froid positif, mais aussi de chauffer l’eau au-delà de 85°C.
«Pour les installations existantes et en bon état de fonctionnement, la reconversion vers un fluide à plus faible GWP peut aussi apporter une réduction intéressante sur l’impact environnemental», confirme l’expert en fluides.

Des solutions de remplacement existent pour les fluides à très fort GWP

Le Solstice® N40 (R-448A) est la solution de remplacement pour les systèmes fonctionnant avec des fluides à très fort GWP, comme le R-404A ou le R-507A qui sont encore très présents dans l’industrie agroalimentaire. Avec un GWP de 1387, soit presque 3 fois plus faible, le R-448A est idéal pour les installations de réfrigération des entrepôts frigorifiques, pour la surgélation, pour les laboratoires de préparation et pour la conservation des produits.
Optimiser l’efficacité énergétique
«Pour optimiser l’efficacité énergétique des installations en agroalimentaire, les circuits à détente directe, équipés d’un système performant de contrôle d’étanchéité et d’énergie (type DNI de Matelex) seront les plus efficaces», explique Climalife pour qui «le choix du fluide doit se faire en fonction de sa capacité frigorifique volumétrique, du régime de fonctionnement, des conditions ambiantes, de production, ou de stockage. On considérera aussi les pressions de service (une plus faible pression engendrera une plus faible consommation et diminuera le risque de fuite). De ce point de vue, les mélanges à base de HFO sont intéressants».

Bien choisir son caloporteur

Les systèmes indirects quant à eux, consommeront plus d’énergie car ils génèrent des pertes liées à l’échange intermédiaire entre les 2 fluides (fluide frigorigène et fluide caloporteur), et à la consommation des pompes nécessaires pour assurer la circulation des caloporteurs.
C’est pour cela que Climalife conseille de choisir le caloporteur avec les meilleures capacités thermiques et les plus faibles viscosités. «Et comme pour les fluides, il faut tenir compte de l’aspect sécurité/toxicité du fluide caloporteur sélectionné en respectant les réglementations et les recommandations de mise en œuvre».

*GWP global warming potential : PRP en français : potentiel réchauffement planétaire
* ROI return of investment : retour sur investissement
*B2L (toxique et faiblement inflammable)

• Voir le cas d’étude : Le fabricant IceCool International BV, déploie le Solstice® L40X à grande échelle chez Feihl Bäcker
• Davantage d’information sur le site de Climalife 

ParLa rédaction
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