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Salariés de l’usine Fralib : la lutte continue.

L’usine Fralib, située à Gémenos (13), est détenue par Unilever et produit les thés Lipton et les infusions L’Elephant. 134 des 182 salariés de l’entreprise ont reçu le 31 août 2011 une lettre de licenciement de la part du géant de l’agroalimentaire qui entend bien clore le chapitre dans les prochaines semaines.

L’usine Fralib, située à Gémenos (13), est détenue par Unilever et produit les thés Lipton et les infusions L’Elephant. 134 des 182 salariés de l’entreprise ont reçu le 31 août 2011 une lettre de licenciement de la part du géant de l’agroalimentaire qui entend bien clore le chapitre dans les prochaines semaines. De multiples procédures judiciaires ont été menées par le comité d’entreprise et courent encore.

  • En effet, après un premier rappel à l’ordre d’Unilever et une annulation du Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) élaboré par le groupe, ce dernier a finalement été validé le 21 juillet dernier.
  • Le CE a aussitôt fait appel et attend une nouvelle décision le 19 octobre 2011.

Dans la crainte d’un transfert potentiel de leur outil de production vers la Pologne ou la Belgique, les salariés de Fralib ont décidé d’occuper leur usine et se relaient jour et nuit pour surveiller les entrées et les sorties.

Ils souhaitent que la direction de l’usine se penche sur leur plan de sauvetage, élaboré afin de maintenir les emplois et l’activité du site. Le plan comprend entre autres une cession par Unilever de la marque L’Elephant ainsi que des bâtiments et du matériel pour un euro symbolique. Il prévoit également un investissement du géant agroalimentaire afin de remettre à niveau les chaînes de production et de fournir à l’usine ses matières premières jusqu’à ce qu’elle assure seule sa rentabilité. Autant dire qu’il y a peu de chance pour qu’Unilever ne fasse ne serait-ce que de lire ce projet… Les syndicats le jugent pourtant « crédible » ; la CGT évalue l’investissement nécessaire de la part d’Unilever à 300 M€.

Selon ce dernier, 57 personnes souhaiteraient prendre un congé de reclassement et 17 auraient déjà retrouvé un emploi. Un plan de revitalisation a également été annoncé, mais il n’apparaît pas aux yeux des salariés suffisant pour permettre à la situation de s’apaiser. Ils ne semblent pas prêts à arrêter leur lutte pour sauver leur usine.

ParLa rédaction
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