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Taxe sodas, le projet d’amendement en débat à Bruxelles.

L'idée a défrayé la chronique depuis le mois de juin et la remise du rapport parlementaire de Bernard Reynès sur la relance de l'agriculture ! L'instauration d'une « taxe sodas » sur les boissons gazeuses à sucre ajouté ou édulcoré devait permettre de financer la baisse du coût de la main d'oeuvre agricole et de favoriser l'emploi

L’idée a défrayé la chronique depuis le mois de juin et la remise du rapport parlementaire de Bernard Reynès sur la relance de l’agriculture ! L’instauration d’une « taxe sodas » sur les boissons gazeuses à sucre ajouté ou édulcoré devait permettre de financer la baisse du coût de la main d’oeuvre agricole et de favoriser l’emploi.

L’idée du Député des Bouches du Rhône (UMP) est différente de celle du Premier Ministre puisqu’il se refuse à mettre le débat sur les problèmes d’hygiène alimentaire mais bien sur le fait que ces produits n’ont aucun lien avec la production agricole et donc aucune raison de bénéficier d’une TVA à 5,5%.

Aujourd’hui, la détermination de Bernard Reynès semble avoir payé puisque l’amendement qu’il propose, et qui a reçu le soutien du Président de la République Nicolas Sarkozy, du Premier Ministre François Fillon, du Ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire ainsi que des députés de la majorité présidentielle, devrait prochainement être présenté dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.

Un amendement que le Député Reynès prépare dès à présent avec la plus grande minutie puisqu’après avoir travaillé mercredi dernier avec le Secrétaire Général des Affaires Européennes, M. Briatta, il se rendra demain à la commission européenne de Bruxelles afin d’y rencontrer M. Brouwer de la Direction Générale de l’Emploi puis M. Moegele de la Direction Générale de l’Agriculture. Lors de son déplacement, il sera accompagné d’une délégation de parlementaires dont Gilles Carrez, Charles De Courson, Jean Dionis du Séjour, Serge Poignant et Jacques Remiller.

Il convient de souligner que c’est une démarche novatrice qu’un parlementaire prenne avis de Bruxelles avant de déposer une loi. L’intention est claire : éviter tout risque d’euro-incompatibilité.

« Mon rapport a certes provoqué un débat et je pense particulièrement à la « taxe sodas ». Mais la crise agricole, et plus particulièrement sur les fruits et légumes, nécessite absolument que nous aboutissions ! La sauvegarde de cette filière est bien une cause nationale » affirme Bernard Reynès.

ParLa rédaction
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