Faire visiter son usine : les conseils à suivre
Il n'est pas nécessaire aux IAA d'investir énormément pour mettre en place une visite de leur usine. Mais le projet reste complexe, en particulier en raison des fortes contraintes d'hygiène.
Rares sont les entreprises agroalimentaires à regretter d’avoir mis en place un circuit de visite destiné aux consommateurs. « Le plus souvent, elles regrettent de ne pas l’avoir fait plus tôt », affirme Cécile Pierre, directrice de l’Adeve.
Visite d’IAA : ne pas oublier la dégustation
Pour une visite réussie, mieux vaut cependant suivre quelques conseils. En venant visiter une entreprise agroalimentaire, les consommateurs ont en effet des attentes. D’une part, ils veulent comprendre comment fonctionne l’usine et comment est fabriqué le produit. D’autre part, ils veulent pouvoir faire usage de leurs sens : regarder mais aussi manipuler et sentir les produits.
Pour une IAA, il est ainsi primordial de prévoir une dégustation des produits. Mieux encore, de faire goûter les produits et les matières premières au cours de la visite et non après. Autre suggestion : faire tester les nouveaux produits aux visiteurs, qui aiment prendre part au processus de création.
Ouvrir son usine au public : un investissement de 5 000 euros suffit
Certains entreprises investissent plusieurs millions dans le tourisme industriel. Mais il n’est pas forcément nécessaire de réaliser un investissement important pour mettre en place un circuit de visite. Sans compter les frais de fonctionnement, 5 000 euros sont suffisants, selon Cécile Pierre. Cela permet de prendre en charge les contraintes en termes de sécurité et d’hygiène, la signalétique et un guide.
Il est d’ailleurs possible de mettre en place la visite progressivement, en fonction des liquidités disponibles mais aussi des retours des visiteurs, pour améliorer le parcours.
Et si la mise en place de ce nouveau moyen de communication n’est pas forcément très onéreux, il peut être complexe à appréhender pour les IAA. « Il s’agit d’entreprises de production qui se lancent dans un métier de service, ce qui est très différent », explique Cécile Pierre.