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Le nombre d’ingrédients dans les recettes tend-il à diminuer ?

C’est en tout cas ce qu’il ressort du rapport Food Vision 2020 de ProtéineSXTC. L’agence conseil en innovation et communication spécialisé dans l’alimentaire, dévoile en effet dans sa 3ème édition une analyse qui décrypte les défis et transformations de l’alimentation au regard des évolutions de la société et des consommateurs.  Outre le fait que les 3⁄4 des Français déclarent …

Le nombre d’ingrédients dans les recettes tend-il à diminuer ?
Entre 2015 et 2019, le nombre d’ingrédients dans les recettes des nouveaux produits mis sur le marché a diminué de près de 20% indique le rapport Food Vision 2020.

C’est en tout cas ce qu’il ressort du rapport Food Vision 2020 de ProtéineSXTC. L’agence conseil en innovation et communication spécialisé dans l’alimentaire, dévoile en effet dans sa 3ème édition une analyse qui décrypte les défis et transformations de l’alimentation au regard des évolutions de la société et des consommateurs. 

Outre le fait que les 3⁄4 des Français déclarent consommer des produits bio régulièrement, que 21% des exploitants vendent une partie de leur production en circuits courts, il apparaît qu’entre 2015 et 2019, le nombre d’ingrédients dans les recettes des nouveaux produits mis sur le marché a diminué de près de 20%, indique le rapport. 

«Nous devons aujourd’hui prendre en compte la complexité des consommateurs, mais aussi des enjeux qui touchent l’agroalimentaire. Oui nous voulons de la transparence, de l’éthique. Nous voulons aussi à la fois le plaisir, la santé, la sécurité et la praticité. Et tout cela, à un prix abordable. L’enjeu des marques est de comprendre cette complexité et de trouver les leviers marketing et de communication qui facilitent la vie et rassurent, pour une confiance retrouvée», explique Virginie Becquart, co-dirigeante de ProtéinesXTC. 

«Tous les 5 ans, 50% de l’offre alimentaire est ainsi renouvelée. Les bouleversements que nous constatons aujourd’hui nous laissent penser que ce chiffre va largement augmenter. Seules les entreprises qui auront stratégiquement abordé cette période de transition alimentaire résisteront», précise Xavier Terlet, co-dirigeant de ProtéinesXTC. 

Plus de sobriété et de végétal 

Dans ce rapport, Food Vision livre 6 axes de transformation de l’alimentation étudiés au travers de 3 prismes : la sociologie de l’alimentation, l’innovation et la communication. Food Vision donne les clés des mouvements qui impacteront l’agriculture, l’offre alimentaire (ingrédients, transformation agroalimentaire, emballages…) et les circuits et modèles de distribution et de restauration. 

Cap vers la sobriété : La philosophie « acheter moins, profiter mieux » parle à de plus en plus de consommateurs. Cette aspiration à la sobriété est perçue comme étant le moyen d’améliorer l’empreinte de l’Homme sur l’environnement et passe par l’abandon du plastique (bouteilles et sacs notamment), le zéro déchet, le faire soi-même, le vrac et la recherche de recettes simples, etc. Le défi pour l’industrie agroalimentaire selon ProtéinesXTC : Intégrer les dimensions de sobriété et de frugalité comme valeur ajoutée. 

Une meilleure alimentation pour tous : Fait maison ? Produits de saison ? Eco-conception ? Bio ? Origine ? Juste rémunération ? Les réponses apportées par les marques aux attentes légitimes des citoyens ont «premiumisé» l’offre alimentaire. Cette dynamique atteint ses limites, tous les consommateurs n’étant pas prêts à en payer le prix. Le défi pour l’industrie agroalimentaire selon ProtéinesXTC : Proposer une offre équilibrée, responsable et accessible à tous les budgets. 

Toujours plus de traçabilité : Les scores, les notes et les labels se multiplient pour orienter le consommateur. Ils intègrent désormais, en plus des aspects qualité et santé, des caractéristiques environnementales, géographiques et de bien-être animal.  Le défi pour l’industrie agroalimentaire selon ProtéinesXTC : Par-delà les notes, les labels et les obligations réglementaires, définir une vision stratégique claire et mettre en place les moyens spécifiques et adaptés. 

Le succès du végétal : Entre la généralisation de la protéine végétale, le développement de l’agriculture urbaine et la protection des océans, notre relation à la nature a une incidence de plus en plus forte sur nos choix de consommation. Cette année aura été celle du burger végétal. Pour s’imposer comme une alternative durable et séduire le consommateur français, ces produits doivent rester source de plaisir, de naturalité et de praticité.  Le défi pour l’agroalimentaire selon ProtéinesXTC : Proposer des produits qui répondent à ces nouvelles préoccupations et qui s’adressent à tous, au-delà des seuls consommateurs engagés. 

La force des communautés : En 2019, se sont développées des actions communautaires localisées à fort impact national. Capitalisant sur la puissance des réseaux sociaux pour communiquer sur leurs différentes revendications, les communautés, même marginales, ont désormais une portée médiatique significative. Les entreprises doivent intégrer cette nouvelle donne dans leur démarche d’innovation et de communication. Le défi pour l’agroalimentaire selon ProtéinesXTC : Savoir travailler avec les communautés de consommateurs pour innover.

Les nouvelles proximités : Les réseaux sociaux réinventent la relation entre les acteurs de l’industrie agroalimentaire et les consommateurs. Les Chefs communiquent directement avec leur public, de plus en plus jeune. Les marques, même les plus grandes, développent une offre locale, mais aussi expérientielle qui va au-delà du produit. La vente directe, qu’elle soit en ligne ou physique, continue sa progression. Le défi pour l’agroalimentaire selon ProtéinesXTC : Réussir à (re)créer un lien d’échange et de confiance avec ses consommateurs. 

ParLa rédaction

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