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Les mesures d’ingénierie, un pilier essentiel pour la sécurité alimentaire

Les mesures d’ingénierie sont un pilier essentiel pour assurer la sécurité alimentaire. En intégrant des pratiques de conception hygiénique, des technologies de nettoyage avancées, un contrôle rigoureux des environnements de production, et des dispositifs de surveillance en temps réel, l’industrie agroalimentaire peut prévenir efficacement les risques de contamination. Le tout renforcé par la formation continue des équipes, afin de …

Les mesures d’ingénierie, un pilier essentiel pour la sécurité alimentaire
Que ce soit par la vapeur ou par voie aérienne, OxyPharm’ propose des solutions pour prévenir la contamination et assurer la sécurité alimentaire. ©OxyPharm’

Les mesures d’ingénierie sont un pilier essentiel pour assurer la sécurité alimentaire. En intégrant des pratiques de conception hygiénique, des technologies de nettoyage avancées, un contrôle rigoureux des environnements de production, et des dispositifs de surveillance en temps réel, l’industrie agroalimentaire peut prévenir efficacement les risques de contamination. Le tout renforcé par la formation continue des équipes, afin de protèger à la fois les consommateurs et l’industriel.

Minimiser les risques avec une conception hygiénique des équipements et des installations

La conception hygiénique consiste à intégrer des principes visant à minimiser les risques de contamination.  Cette approche permet un nettoyage plus efficace et prévient l’accumulation de matières indésirables en évitant les zones difficiles d’accès et les recoins susceptibles de retenir des résidus alimentaires ou des contaminants. Autre point important, les matériaux utilisés dans les équipements alimentaires doivent respecter des normes strictes de non-toxicité, de résistance à la corrosion et de durabilité. L’acier inoxydable est ainsi souvent privilégié pour sa facilité de nettoyage et sa résistance aux environnements corrosifs, tandis que des polymères certifiés peuvent être employés dans des applications spécifiques. Enfin, opter pour des équipements modulaires permet une plus grande flexibilité pour optimiser les processus de nettoyage. En rendant certains éléments facilement amovibles ou accessibles, on peut en effet garantir une désinfection optimale entre les cycles de production, limitant ainsi les risques de contamination croisée.

Garantir les méthodes de nettoyage et de désinfection

Pour garantir les méthodes de nettoyage et de désinfection, les systèmes Cleaning-in-Place (CIP) et Cleaning-out-of-Place (COP) automatisent les processus de nettoyage et de désinfection, réduisant l’intervention humaine et, par conséquent, le risque d’erreur. Le CIP permet un nettoyage interne des équipements sans démontage et garantit une désinfection rapide et efficace entre les productions. Des technologies telles que les ultrasons, la vapeur haute pression et les nettoyages par mousse assurent aussi une décontamination efficace, même dans des zones complexes ou sensibles. Les ultrasons, par exemple, sont capables de déloger les résidus dans les recoins là où les méthodes classiques peuvent échouer. Des systèmes de détection, comme les tests ATP (Adénosine triphosphate) et les analyseurs de biofilms, permettent une vérification rapide de la propreté des équipements, garantissant ainsi que les processus de nettoyage respectent les normes strictes de l’industrie agroalimentaire et de désinfection, permettant de minimiser les interruptions.

Bien gérer les environnements de production

La régulation de l’humidité et de la température est essentielle pour prévenir la prolifération des bactéries. L’utilisation de systèmes de climatisation et de déshumidification, associés à des technologies de surveillance en temps réel, permet de maintenir des conditions de production optimales, réduisant ainsi les risques de croissance microbienne. L’air pouvant être une source de contaminants, intégrer des systèmes de filtration HEPA et des technologies de purification de l’air, l’industrie peut diminuer les risques de contamination par voie aérienne. De plus, le maintien d’une pression positive dans les zones sensibles empêche l’intrusion de particules indésirables. Le contrôle des déplacements au sein des installations et la séparation des zones de production contribuent à réduire les risques de contamination croisée. L’utilisation de sas d’accès, de protocoles de désinfection et de vêtements de protection aide à minimiser l’introduction de contaminants externes.

Localiser toute contamination et retracer l’origine des incidents

Les capteurs de détection en temps réel offrent une surveillance continue des risques microbiens. Installés de manière stratégique sur les lignes de production, ils alertent les opérateurs dès que les seuils critiques sont atteints, permettant ainsi une intervention rapide. L’analyse des données, couplée à l’intelligence artificielle, aide à identifier des motifs et à détecter des anomalies, ce qui permet de prévenir les risques de contamination avant qu’ils ne se produisent. Par exemple, les algorithmes de machine learning peuvent anticiper les pannes d’équipement causées par des résidus ou des obstructions. En garantissant une traçabilité complète des produits grâce à des systèmes numériques, les industriels peuvent rapidement localiser toute contamination et retracer l’origine des incidents. Cela améliore la réactivité en cas de détection de produits non conformes, réduisant ainsi les impacts d’une éventuelle contamination.

Former et sensibiliser les opérateurs

Les opérateurs ont un rôle fondamental dans la prévention des contaminations. Une formation régulière de ces derniers est essentielle pour renforcer les bonnes pratiques en matière de sécurité alimentaire. Comprendre les risques et savoir comment réagir en cas d’incident sont des compétences cruciales pour le personnel. La mise en place d’exercices de simulation et de gestion de crise permet ainsi aux équipes de se préparer à des scénarios de contamination.

ParLa rédaction

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