Produits de la mer : L’industrie la plus vulnérable à la fraude selon l’ONU
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture vient de publier un rapport indiquant que l‘industrie de la pêche est l’industrie la plus vulnérable à la fraude alimentaire, comme la substitution d’espèces et l’étiquetage erroné. Selon le rapport, le problème serait de plus en plus répandu. Malgré un codage à barres de l’ADN établi comme une méthode fiable pour …
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture vient de publier un rapport indiquant que l‘industrie de la pêche est l’industrie la plus vulnérable à la fraude alimentaire, comme la substitution d’espèces et l’étiquetage erroné.
Selon le rapport, le problème serait de plus en plus répandu. Malgré un codage à barres de l’ADN établi comme une méthode fiable pour identifier le poisson au niveau de l’espèce, il présenterait certains inconvénients pour l’identification de l’origine géographique des espèces de poissons.
Par conséquent, une analyse de l’ADN basée sur le séquençage de nouvelle génération et d’autres techniques génétiques avancées ont été proposées afin d’identifier l’origine ou la provenance des captures de poissons. Ces méthodes doivent être développées avant d’être utilisées dans les programmes officiels de contrôle des aliments.
Le rapport fait également référence à un système de traçabilité, qui pourrait identifier les espèces de poissons et la localisation géographique d’origine, en assurant une plus grande transparence dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire.
D’autres stratégies pour s’attaquer au problème comprennent une plus grande coopération internationale entre les autorités chargées de la sécurité des aliments et l’application de la loi, ainsi que la mise en œuvre de sanctions pénales proportionnées et de règlements sur l’étiquetage du poisson. Ces approches donneront aux consommateurs l’occasion de découvrir d’où viennent les poissons dans leurs produits alimentaires avant de faire des achats.