Aller directement au contenu

Quel soutien pour la R&D des PME agroalimentaires ?

Soutenir les premières étapes des projets de recherche et développement et d’innovation des PME, tel est l’objectif du partenariat renouvelé pour un an, entre le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et Bpifrance. Ce renouvellement va permettre à un plus grand nombre de PME de ce secteur, d’initier des projets d’innovation et des collaborations de recherche …

Quel soutien pour la R&D des PME agroalimentaires ?
Depuis 2007, les premières étapes des projets de recherche et développement et d’innovation des PME agroalimentaires sont soutenues.

Soutenir les premières étapes des projets de recherche et développement et d’innovation des PME, tel est l’objectif du partenariat renouvelé pour un an, entre le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et Bpifrance.
Ce renouvellement va permettre à un plus grand nombre de PME de ce secteur, d’initier des projets d’innovation et des collaborations de recherche et développement. 10 conventions ont permis de soutenir depuis 2007 près de 200 projets innovants de faisabilité et de partenariat technologique pour un montant de plus de 7 millions d’euros. En 2013, Bpifrance (anciennement Oséo qui a accordé en 2008, 436 millions d’euros d’aides à 3 881 entreprises), a accompagné les entreprises agroalimentaires pour un montant de 17 millions d’euros (hors aides du FUI).
La part du secteur agroalimentaire représente ainsi 5,1 % des aides à l’innovation. Afin de renforcer l’accès des entreprises agroalimentaires à l’innovation, en particulier celle des petites et moyennes entreprises, le ministère et Bpifrance ont mis en place depuis 2007 une collaboration destinée à soutenir les premières étapes des projets de recherche et développement et d’innovation des PME agroalimentaires. Deux types d’aide sous forme de subvention sont ainsi proposées aux entreprises qui souhaitent développer leur pôle R&D. D’une part, l’aide au partenariat technologique (APT) est prévue pour l’élaboration et le montage de projets collaboratifs de R&D dans le cadre notamment des pôles de compétitivité ou du programme européen pour la recherche et l’innovation ou Horizon 2020 ; D’autre part, il est proposé l’aide à la faisabilité (AFI) pour le financement d’études de faisabilité technico-économique, technique ou juridique.
Pour la septième année consécutive, le MAAF a renouvelé son partenariat avec Bpifrance pour soutenir l’innovation agroalimentaire en accompagnant des études de faisabilité technique (AFI) et des montages de projets collaboratifs (APT). Depuis 2007, ce sont près de 149 projets innovants de faisabilité et de partenariat technologique pour un montant de plus de 4,9 millions d’euros qui ont fait l’objet d’aides dans le cadre de ce partenariat.

Le dépôt de brevet dans le secteur agroalimentaire

Le secteur agroalimentaire dépose peu de brevets: 200 à 250 brevets par an pour un total de 16 757 brevets. En vingt ans (1989-2009), environ 4333 bre- vets du secteur de l’industrie alimentaire (classication internationale des brevets) ont été déposés avec un pic de dépôts dans la classe A23L (aliments ou produits alimentaires et leur traitement). Toutes les catégories sectorielles agroalimentaires sont couvertes y compris celles concernant les boissons, les compléments alimentaires et additifs, les procédés techniques (centrifugation, congélation, distillation, etc.). Les secteurs les plus dynamiques sont la fabrication de produits à base de céréales/boulangerie (787 brevets déposés), la fabrication des boissons (627 brevets) et le secteur des fruits et légumes (567 brevets) avec pour principaux industriels : Roquettes Frères, Danone, Air Liquide mais aussi des organismes de recherche tels que l’INRA et le CNRS.

Le passage de la R&D au marché

Enfin, le design a toute sa place comme facteur d’innovation et de croissance pour les entreprises, notamment les PME. L’approche convergente de la technologie, du design, des usages et l’utilisation de nouveaux matériaux permettent d’envisager de nouveaux objets, matériels ou immatériels. Associés à de nouvelles pratiques, ces objets ouvrent sur la création d’activités économiques.
En permettant de renouveler leur offre et de renforcer leur compétitivité, ils concourent au développement des entreprises. Quels que soient leur taille et leur secteur, celles-ci ont tout à gagner à intégrer des démarches de design au sein de leur stratégie. (Source Alimagri, site du Ministère).

ParLa rédaction

L'actualité en video

Send this to a friend