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Transport : La relance du secteur agroalimentaire profite au mode fluvial

Voies Navigables de France (VNF) indique dans un communiqué de presse que la filière agroalimentaire constitue le secteur enregistrant la croissance la plus importante en 2018 en termes de trafic fluvial de marchandise, avec une progression significative de 12,5% en volumes (13 millions de tonnes) et de 13,9% en tonnes- kilomètres (près 2 milliards de t-km). Une tendance qui …

Transport : La relance du secteur agroalimentaire profite au mode fluvial
Le transport fluvial est particulièrement adapté au flux de produits agroalimentaires car le réseau fluvial dessert des bassins de production importants et permet un acheminement fortement massifié, et donc très économique, directement vers les silos d’expédition des ports maritimes.

Voies Navigables de France (VNF) indique dans un communiqué de presse que la filière agroalimentaire constitue le secteur enregistrant la croissance la plus importante en 2018 en termes de trafic fluvial de marchandise, avec une progression significative de 12,5% en volumes (13 millions de tonnes) et de 13,9% en tonnes- kilomètres (près 2 milliards de t-km). Une tendance qui s’explique par la bonne fin de campagne 2017-2018, mais ces résultats restent néanmoins à nuancer, car la récolte 2018 a été affectée par différents aléas climatiques.
4 axes fluviaux ont ainsi principalement bénéficié du dynamisme du secteur agroalimentaire en 2018 (Seine-Oise, Rhône-Saône, bassin mosellan et Nord-Pas de Calais).
Sur le bassin Seine-Oise, le trafic dû à la filière agroalimentaire a augmenté de 17,6% en tonnes et de 19,3% en t-km (premier contributeur à la hausse sur cet axe). Cette croissance s’appuie exclusivement sur la reprise des trafics céréaliers (blé et orge) qui progresse de près de 26% en volume (+27% en t-km) grâce aux flux à destination des silos de Rouen, qui ont représenté 1,84 million de tonnes (+64% par rapport à 2017). En revanche, le transport des denrées alimentaires recule de 19,6% en tonnes et de 17,6% en t-km, en raison d’une réduction des trafics de produits oléagineux.

Ce mode consomme jusqu’à 5 fois moins d’énergie que le transport par la route

Le bassin Rhône-Saône a également réussi à enregistrer une progression élevée en 2018, grâce à la filière céréalière, qui reste de loin le premier facteur de croissance sur cet axe, avec une hausse de 27,5% des tonnes transportées et des t-km réalisés.
Le réseau nord a pour sa part enregistré une forte augmentation des exportations de céréales principalement à destination de la Belgique. Enfin, sur le bassin mosellan, cette filière a connu une croissance de 13,7% en tonnes et 8,6% en t-km sur 2018.
A ce sujet, Guillaume Dury, Directeur du Développement chez Voies navigables de France explique :
«Les coûts logistiques sont déterminants dans la compétitivité à l’export des céréales françaises. Le transport fluvial est particulièrement adapté au flux de produits agroalimentaires car le réseau fluvial dessert des bassins de production importants et permet un acheminement fortement massifié, et donc très économique, directement vers les silos d’expédition des ports maritimes. Il contribue en outre à la diminution de l’impact environnemental du secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie puisque ce mode consomme jusqu’à 5 fois moins d’énergie que le transport par la route.
Dans ce contexte, le transport fluvial, est le mode de transport adapté pour accompagner la filière française dans son développement».

ParLa rédaction
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